Port-Bouët est l'une des dix communes de la ville d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, étalée tout le long du littoral sur une dizaine de kilomètres au-delà du canal de Vridi. Elle comprend entre autres le quartier d'Adjouffou, de Derrière Wharf, Gonzague, Vridi, les villages d'Abouabou et de Mafiblé... Elle abrite l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, l'abattoir district d'Abidjan fondé en 1952[2] et le port autonome d'Abidjan (P.A.A) . En 2021, sa population est estimée à 618 795 habitants[3].
Histoire
La commune de Port-Bouët porte le nom du commandantBouët-Willaumez qui, en 1837, est chargé par le roi de France de conclure des traités de commerce et de protection avec des chefs côtiers.
C'est en fait seulement vers 1930 que Port-Bouët commence à être habité. La construction du wharf attire à ce moment toute une activité de manutention des marchandises. Le célèbre phare de Port-Bouët qui balaie la mer sur un rayon de milles marins est construit à cette époque.
La deuxième étape du développement de cette commune est la création du port en 1950. Usines et entrepôts se multiplient ensuite à Vridi qui devient la principale zone d'emplois d'Abidjan. C'est à cette époque qu'une partie de la population de Port-Bouët est déplacée dans la commune de Yopougon. Elle y fonde le quartier appelé Port-Bouët 2.
Réélue à l'élection municipale de mars 2001, le maire de la commune est, pendant plus de 20 ans, Hortense Aka-Anghui, ancienne ministre de la Promotion de la femme, décédée en 2017. Depuis 2019, le maire est Sylvestre Emmou[4]. Il est réélu en septembre 2023[5]. Il est également élu député de cette commune en 2021[6] avec Adja Alain[7].
Marc Augé, « Les pêcheurs de requins à Port-Bouet (Côte d'Ivoire). », Cahiers d'Études africaines, vol. 10, no 39, , p. 407–421 (DOI10.3406/cea.1970.2830, lire en ligne, consulté le )
Côte d'Ivoire. Profil urbain de Port-Bouët, ONU Habitat, 2012, 32 p. [lire en ligne]
Les installations maritimes de Port-Bouët et le pont flottant sur la lagune d'Abidjan (Côte d'Ivoire) (journal Le Génie Civil, 1933, 24 p.)