La commune a une altitude comprise entre 217 mètres et 362 mètres, l'altitude maximale étant enregistrée au lieu-dit Vaufresson, à la limite avec la commune de Pirey, et l'altitude minimale au débouché du ruisseau de La Lanterne sur la commune de Pelousey.
Hydrographie
Les cours d'eau qui arrosent la commune sont : La Lanterne[5] (12,4 km) qui prend sa source sur le territoire communal au Bois de Lavernoye et arrose le centre du bourg ; et le Bief d'Ormes[6] (4,2 km), affluent de La Lanterne qui prend sa source sur la commune de Franois et coule à l'ouest de la commune avant de rejoindre La Lanterne à proximité du Bois de Barmont.
Environnement
Les bois du Chanois (85 hectares sur le territoire communal), de Barmont à l'ouest (40 hectares), d''Aval au nord (40 hectares), aux Dames au sud (18 hectares) ainsi que la crête du Mont (45 hectares), sont les principaux massifs boisés de la commune.
Pouilley est traversé par l'autoroute A36-La Comtoise.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Besançon », sur la commune de Besançon à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 157,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Au , Pouilley-les-Vignes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pouilley-les-Vignes, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (31,2 %), forêts (28 %), prairies (20,5 %), zones urbanisées (14,4 %), terres arables (6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Au recensement de 2019, la commune comptait 901 logements dont 857 étaient des résidences principales, 38 des logements vacants et 5 des résidences secondaires. Le nombre de logements situé dans des immeubles collectifs s'élève à 136 appartements, soit 15,1 % du total, et 733 maisons individuelles[Insee 6]. Sur les 856 résidences principales construites avant 2016 que compte la commune, 82 (9,5 %) ont été achevées avant 1946, 492 (57,5 %) entre 1946 et 1990 et 282 (32,9 %) de 1991 à 2015[Insee 7]. L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale montre que sur les 1982 habitants de la commune au recensement de 2019, 1167 ont emménagé depuis 10 ans ou plus, 298 depuis 5 à 9 ans et 517 depuis moins de 5 ans[Insee 8].
Évolution du nombre de logements à Pouilley-les-Vignes[Insee 9]
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2019
212
310
444
568
660
756
801
901
Transports et voies de communication
La commune est desservie par les lignes 61 , 62 et 63 du réseau de transport en commun Ginko.
Toponymie
Villam Polliacum en 967 ; de Poliaco en 1160 ; Villa Pauliaci en 1226 ; Poilley en 1240 ; Poillei en 1300 ; Poilley-le-Grant en 1475 ; Poilley-les-Vignes en 1535[16].
Pouilley dérive, à priori, de pouille, nom d'une écritoire sur laquelle on notait autrefois les récoltes (de raisin dans le cas présent). La région italienne des Pouilles s'appelait l'Apulie dans l'antiquité ; depuis cette époque, ses habitants sont appelés les Apuliens[17] ; une analogie a peut-être été faite entre les noms des habitants des Pouilles et ceux de Pouilley-les-Vignes. Les peupliers (polulus), qui couvraient autrefois les collines environnantes, auraient également pu donner leur nom au village.
L'abondance du vignoble sur le territoire communal dès le XVIe siècle a conduit à l'ajout du suffixe "les Vignes" derrière le nom de la commune.
Histoire
Les vestiges d'une voie romaine sont visibles au lieu-dit La Perouse.
En 1258, la noblesse comtoise confédérée menée par Jean Ier de Chalon, se soulève contre l’archevêché. Jean de Chalon s'empare des terres du Chapitre situées sur le Mont et entreprend la construction d'un château-fort. L'année suivante, Louis IX, désigne l’abbé de Cîteaux en vue d'une conciliation. Jean de Chalon reconnait ses torts et fait déconstruire le château dont il ne reste que quelques traces de fossés et une porte creusée dans le rocher dite « Porte d’Orange ».
Au XVIIIe siècle, Pouilley possède le plus grand vignoble du canton d'Audeux avec plus de 170 ha. La vigne est encore la principale ressource des habitants au XIXe siècle (153 ha en 1845). Après l'invasion du phylloxéra, il subsiste 125 ha de vigne en 1909 avant l'abandon progressif. Outre les arbres fruitiers, le maïs et la pomme de terre sont cultivés à partir du XIXe siècle.
Les pierres calcaires issues des carrières locales ont notamment servi au XIXe siècle à la construction de la halle aux grains de Besançon, des forts de Bregille et Chaudanne. Elles ne sont plus exploitées aujourd'hui.
Le puits à saumure de la saline de Pouilley.
La découverte d’un gisement de sel gemme à Miserey en 1867 entraîne la prospection et découverte d'autres bancs de sel et l'attribution de concessions, à Châtillon-le-Duc en 1875, à Pouilley-le-Vignes en 1889 et à Serre-les Sapins en 1898. C’est la compagnie des sels de Besançon qui obtint la concession de Pouilley par décret du . Quatre sondages sont réalisés, deux près de l'étang de Pouilley dont un seul est exploité (S2) et deux autres (S3 et S4) entre Pouilley et Serre dont le plus méridional se situe sur Serre[18]. Un bâtiment est construit sur l'emplacement même du sondage S2 qui utilise l'eau de l'étang tout proche.
Un saumoduc de 12 km est posé en 1889 afin d'envoyer la saumure des 3 forages à la saline de Montferrand-le-Château. Cette exploitation ne dure qu'un dizaine d'années, jusqu'à son arrêt définitif.
C'est en 1889-1893, que sont construits, sur le la crête du Mont, quatre ouvrages militaires du système Séré de Rivières faisant partie de la place fortifiée de Besançon. On peut voir, encore aujourd’hui, les vestiges de réduits d'infanterie et batteries d’artillerie couplés avec des abris sous roc, en se rendant sur ce lieu où ont été aménagés un sentier botanique et un parcours de santé.
Politique et administration
Découpage territorial
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En plus de Grand Besançon Métropole, la commune est affiliée à 3 syndicats :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2021, la commune comptait 2 102 habitants[Note 4], en augmentation de 7,74 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
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Le village possède un club de football. Le stade a été refait en 2008 en stabilisé.
Médias
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Cultes
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Équipements et services publics
Le village a son propre bureau de poste.
Les sapeurs-pompiers volontaires ont effectué 700 interventions en 2022.
Enseignement
Le collège Georges-Pompidou a ouvert ses portes en . Il recrute ses élèves sur douze communes environnantes. Sa capacité d'accueil est de 650 collégiens, 624 élèves étant scolarisés à la rentrée 2022[26]. Son fonctionnement est assuré en grande partie par le département du Doubs, l'État prenant en charge certaines subventions et le traitement des personnels enseignants, d'éducation et d'administration.
Le groupe scolaire de la Lanterne compte 237 élèves répartis dans dix classes de niveau maternelle et élémentaire[27].
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Économie
Pouilley-les-Vignes est un pôle d'emploi local assez important, offrant environ 150 emplois dans le secteur privé dont une part importante dans le commerce. Il s'agit en effet du principal pôle commercial au nord-ouest de l'agglomération de Besançon drainant une bonne part de la clientèle du centre et de l'ouest du canton d'Audeux. Un des principaux employeurs est le collège : environ 80 personnes, rémunérées par le Rectorat ou le Conseil départemental pour les personnels de restauration et d'entretien.
Revenus de la population et fiscalité
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Emplois
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Transformation et conservation de la viande de boucherie
Presse Étude
37
Mécanique industrielle
Société de gravure sur métaux
24
Activités de pré-presse
Principaux secteurs d'activité
Commerce et services
Le commerce est représenté principalement par le centre commercial Super U situé sur la zone artisanale Les Salines. Celui-ci abrite un hypermarché employant 73 personnes, un tabac dépôt de presse (7 sal.), un fleuriste (3 sal.), un opticien (2 sal.), un salon de coiffure (4 sal.), une blanchisserie (1 sal.) et un caviste (1 sal.). La zone artisanale est également occupée par une société de vente de logiciels et matériel informatiques (8 sal.)et un atelier de contrôle technique automobile (3 sal.).
Au centre du village, on trouve également un commerce de gros de produits pour entretien et aménagement de l'habitat (7 sal.), un établissement de vente de fournitures et matériel hôtelier (2 sal.), deux salons de coiffure (4 et 1 salariés).
Enfin, dans l'écart de la Grosse Aige, le bar Le Chalet est tenu par un salarié.
Deux sociétés spécialisées dans la publicité (5 et 4 sal.) sont présentes sur la Z.A. Les Salines et on trouve par ailleurs à Pouilley-les-Vignes une entreprise de contrôle de qualité (10 sal.).
La commune abrite une société de transports routiers (19 sal.) dans la rue de Lausanne et une société de transports routiers de marchandises interurbains (5 sal.) occupant l'ancienne station service du centre-ville.
Une plâtrerie fait travailler deux salariés.
Industrie
Le principal employeur industriel de la commune est un atelier d'outillages de presse (40 sal.) installé sur la Z.A Les Salines. L'industrie est également présente par l'intermédiaire d'un atelier de fabrication de produits diététiques (11 sal.) à la Grosse Aige et d'une fromagerie (5 sal.).
Lieux et monuments
La fontaine-lavoir.
Château du Mont[29]. Il ne reste que quelques traces de fossés non entièrement comblés et une porte taillée dans le roc dite Porte d'Orange avec l'entrée d'un souterrain qui permettait l'évacuation vers Pelousey.
Église Saint-Aubin ou Saint-Albin. Déjà mentionnée en , son clocher-porche date de 1697. Elle est réédifiée selon les plans de l'architecte Bisontin Jean-Charles Colombot vers 1757 comme le rappelle la date toujours visible sur le linteau d'une petite porte qui s'ouvre à son flanc et achevée en 1762. En 1768 est fondue à Jallerange la nouvelle cloche avec le métal de l'ancienne brisée ; elle est installée dans le clocher-porche qui avait été construit dès 1697. Elle a bénéficié, sous l'égide de l'association Les amis de Saint-Aubin, d'une restauration remarquable[16].
Fontaine-lavoir. Malgré l'abondance des eaux qui coulent sur son territoire et l'étendue du village, Pouilley-les-Vignes ne possédait sous l'Ancien régime qu'une seule fontaine, de mauvaise qualité, située près de l'église, alimentée par une source trop basse que souillaient les eaux de ruissellement à la moindre pluie. Certains y voyaient la cause des épidémies. Insuffisante lors de l'incendie de 1819, délabrée de manière critique en 1820, elle fut réparée entre 1828 et 1832[16].
Caborde à l'entrée de village.
Caborde. Située à l'entrée du village en venant de Miserey-Salines, elle a été entièrement restaurée et transformée en guérite. Ce nom est donné aux cabanes en pierre sèche aux formes arrondies et couvertes de toits de laves dans les clos des vignes. En automne et en hiver le vigneron pouvait s'y reposer et prendre son repas devant un feu de sarments brûlant à l'opposé de l'entrée dans une cheminée réservée dans la maçonnerie.
Ouvrages de la crête de Pouilley dits localement ouvrages du Mont. En 1888 et 1893 furent installés, sur le Mont de Pouilley, quatre ouvrages militaires qui faisaient partie, avec les deux forts des Justices et des Montboucons, la batterie de la Ferme de l'Hôpital et l'ouvrage d'Au Bois, des fortifications réalisées dans la seconde moitié du XIXe siècle pour protéger Besançon à l'ouest[30]. Les ouvrages de Pouilley forment un front défensif de mille sept cents mètres, du type de la fortification semi-permanente. Chacun d'eux comprend un réduit, entouré d'un fossé, prévu pour une compagnie d'infanterie, un emplacement destiné à une batterie d'artillerie[16] et un abri sous roc. La commune et l'association Avalfort[31] ont dévégétalisé les ouvrages des 2 extrémités[32],[33].
AEP Étoile : association créée en 1938. Elle compte aujourd'hui (2009) près de 600 adhérents et 13 sections : danse Hip-Hop, danse Country, Echecs , Football, Gymnastique, Handball féminin , Judo, Œnologie, Randonnée pédestre, Relaxation, Stretching, Tennis de table, Yoga. Elle organise depuis 1991 l'exposition Création Passion.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )