Joukov prend le commandement du front en , pour les deux dernières grandes offensives de la guerre. Après la capture en février de la Pologne et de la Prusse orientale[4], les Soviétiques redéploient leurs forces durant les deux premières semaines d'avril. Joukov permute le premier front biélorusse, qui vient en face des Hauts de Seelow et le deuxième front biélorusse qui prend sa place au nord. Pendant ce redéploiement des restes de la 2e armée allemande en profitent pour s'échapper de la poche de Dantzig.
L'offensive pour Berlin, et au-delà la jonction avec les Alliés occidentaux sur l'Elbe, débute aux premières heures du . Elle commence avec l'assaut sur les Hauts de Seelow par le premier front biélorusse appuyé au sud par le premier front ukrainien commandé par Koniev. Le premier front biélorusse rencontre de grandes difficultés pour percer les défenses allemandes, et il lui faut trois jours pour y arriver et s'approcher des abords de Berlin. Le , il pénètre dans les faubourgs nord et est de Berlin. L'encerclement de Berlin est achevé le par la jonction d'unités du premier front biélorusse et du premier front ukrainien à Kietzen à l'ouest de Berlin.
Après de rudes combats de rue, le général Helmuth Weidling, commandant de la garnison de Berlin se rend inconditionnellement au général Tchouïkov à 15 h, le .
: la résistance tenace des troupes allemandes sur les Hauts de Seelow limite la progression du premier front à 3 km à l'ouest de l'Oder, avec des pertes importantes de soldats et de chars.
: poursuite de la bataille d'attrition sur les Hauts de Seelow.
: percée des lignes allemandes et avancée rapide vers Berlin.
: entrée dans les faubourgs nord et est de Berlin.
: encerclement de Berlin avec la jonction du premier front biélorusse et du premier front ukrainien à Kietzen.
: Joukov refuse un armistice aux défenseurs de Berlin et réclame une reddition inconditionnelle.
: General Weidling, accepte la reddition inconditionnelle. La garnison se rend à 15 h 00 heure locale.
: Par égards pour les soviétiques la cérémonie de signature de la capitulation allemande qui a eu lieu à Reims la veille est répétée en présence du maréchal Joukov et d'autres généraux soviétiques à Karlshorst, dans la banlieue de Berlin.