L'établissement ouvre ses portes en tant que prison locale en pour incarcérer les prévenus et les condamnés et remplacer la prison du château de Lincoln. Les structures d'origine datant construites entre à sont conçues par Frederick Peck et sont désormais des bâtiments classés. Ce sont en outre des exemples remarquables de la conception gothique du haut style victorien. Les bâtiments de la prison ont été modifiés et agrandis à plusieurs reprises au cours du XXe siècle.
Entre et , 18 exécutions judiciaires ont lieu dans la l'établissement. La dernière exécution fut celle de Wasyl Gnypiuk, un immigré polono-ukrainien âgé de 34 ans. Après avoir été reconnu coupable du meurtre de Louise Surgey (sa logeuse âgée de 62 ans) aux Assizes de Nottingham, Gnypiuk fut pendu par le bourreau Harry Allen(en) le . Par la suite, comme le voulait la coutume de l'époque, son corps fut enterré dans une tombe anonyme située dans l'enceinte de la prison[1],[2].
Description
Lincoln est une prison locale de catégorie B où sont incarcérés des hommes adultes placés en détention provisoire et des prisonniers condamnés par les tribunaux du Lincolnshire, du Nottinghamshire et de l'East Riding of Yorkshire. L'hébergement à la prison est réparti dans quatre ailes résidentielles (ailes A, B, C et E) et une unité d'isolement.
Le régime de l'établissement permet l'accès à des ateliers de production, des ateliers caritatifs, une blanchisserie, des cours d'éducation, de formation professionnelle et des cours sur les comportements délictueux. Les autres installations comprennent la salle de sport de la prison.
En , le Prison Reform Trust(en) publie un rapport affirmant que la prison de Lincoln est instable et souffre d'une direction incohérente. Le groupe qualifie également l'établissement de prison la plus surpeuplée du pays, détenant 13 détenus au-delà de sa capacité maximale de 738[3]. Sa capacité opérationnelle est, en , de 650 détenus.
Anciens détenus notables
Jeffrey Archer : Auteur et homme politique anglais, emprisonné pour parjure
Don Brothwell(en) : Archéologue britannique emprisonné après avoir refusé d'être appelé au service national en tant qu'objecteur de conscience
En , des détenus incendient certaines parties de la prison et prennent le contrôle d'au moins une section de l'établissement lors d'une grande émeute(en). Les troubles débutent avec l'agression d'un gardien de prison par un détenus. Plusieurs détenus se jettent sur le surveillant et l'agressent, le trainent dans une cellule et lui prennent ses clés. Il faut huit heures aux agents pénitentiaires pour maîtriser l’émeute[5].
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.