Par sa grand-mère paternelle, Marie-Élisabeth de Bavière (1914-2011), il est un descendant de Louis III (1845-1921), dernier roi de Bavière[2], tandis que par sa mère, il est l'arrière petit-fils de la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg (1896-1985)[1].
Son frère aîné Pedro meurt, victime de l'accident d'avion du vol Air France 447 le . Raphaël d'Orléans-Bragance a également deux sœurs : Amélie, née en 1984, et Marie-Gabrielle, née en 1989[1].
Formation et carrière
Raphaël d'Orléans-Bragance est éduqué à l'Instituto Social São José and Colégio Ipiranga, à Petrópolis, et à l'Université pontificale catholique de Rio de Janeiro. Ensuite, en 2010, il effectue un stage de six mois à Paris où il est vendeur de biens dans une société immobilière. De retour au Brésil, il est guide touristique avant de débuter sa carrière professionnelle[3].
Il travaille pour la société AmBev (en français : compagnie des boissons des Amériques), une filiale du groupe brassicole belgo-brésilienAnheuser-Busch InBev. Dans cette société, il est successivement : Management Trainee (2010), Price Analyst (en 2010 et 2011), Sales Superviser (2011-2012), Specialist Sales Process (2012-2013), Sales Manager (2013-2014) et Specialist Budgeting & Business Performance à partir de 2014. Parallèlement à ses activités dans la société brassicole, Raphaël d'Orléans-Bragance est actuellement (2022) associé dans une société de conseil possédant des bureaux à Londres et à New York. Il parle couramment le portugais, le français et l'anglais et comprend l'allemand et l'espagnol[4],[3].
Loisirs
Raphaël d'Orléans-Bragance est membre du Petrópolis Golfe Club, joue au tennis, au squash et au football. Il pratique également le dessin et aime voyager en Europe, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est[4],[3].
L'oncle paternel de Raphaël, Luiz de Orleans e Bragança (1938-2022), était pour certains monarchistes, partisans de la branche cadette dite « branche de Vassouras », empereur titulaire du Brésil[5]. Son frère Bertrand (né en 1941)[6] lui succède en 2022. Son héritier est alors le prince impérial Antônio (1950-2024)[7], suivi par son fils Raphaël[8]. Depuis la mort de son père, en 2024, Raphaël d'Orléans-Bragance est premier dans l'ordre de succession au trône[9].
En 2022, lors du bicentenaire de la naissance de l'empire du Brésil, le prince Raphaël s'implique dans les commémorations et adresse un discours dans lequel il affirme ses opinions : « En étant inspirés par le courage et la bravoure dont ont fait preuve nos ancêtres dans la lutte pour la patrie qui était en train de naître, nous devons aussi nous unir, afin que nous puissions aussi restaurer nos valeurs authentiquement brésiliennes, marquées par notre foi et nos traditions […] Le Brésil a un passé très riche et a toutes les conditions pour devenir une grande nation, vouée à un avenir glorieux[11]. »
Un mois plus tard, en , après les inondations qui ont ravagé la ville de Petrópolis, le prince Raphaël vient en aide aux sinistrés, en leur amenant des biens de première nécessité que la maison impériale a reçus des sympathisants monarchistes[12].
Les titres portés par les membres de la maison d'Orléans-Bragance n'ont aucune existence juridique au Brésil et sont considérés comme des titres de courtoisie accordés par le prétendant au trône :
- : Son Altesse Royale le prince Raphaël d'Orléans-Bragance, prince du Brésil, prince d'Orléans-Bragance ;
Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN2-9507974-3-1).
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Wittelsbach, t. IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545 p. (ISBN978-2-901138-04-4).
Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le royaume de Portugal - l'Empire du Brésil, vol. III, t. 3, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 190 p.
(pt) José Guilherme Beccari, Anuàrio da casa imperial do Brazil, São Paulo, Pró Monarquia, , 71 p., p. 43.