Fils de François Le Bris, commerçant, et de Bernadette Lunven, Raymond-François Le Bris est élève au collège Notre-Dame-de-Bon-Secours à Brest avant de faire des études de droit à la Faculté des lettres et de droit de Rennes. D'abord assistant (1958) puis chargé de cours (1963) à la Faculté de droit de Rennes, il est reçu à l'agrégation de droit et devient professeur agrégé à la Faculté de droit de Bordeaux (1965-1968). Il se spécialise dans le droit civil et le droit international privé.
Le , il épouse Jacqueline Pareau, dont il aura trois enfants (Bertrand, Florence, Béatrice). Il est directeur-adjoint de l'Institut Henry-Visioz des Antilles-Guyane (1966) puis professeur à l'Université de Bretagne occidentale (1969) et directeur de l'Institut de droit et des sciences économiques de Brest (1969). En 1971, il devient le premier président de l'université brestoise.
Il reprend son enseignement à l'Université de Bretagne occidentale en 1976 mais l'année suivante, il est nommé préfet de l'Ariège (1977-1979) puis de l'Ain (1979-1981). Il démissionne au moment de l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République, estimant ne pouvoir conserver une fonction qu'il tenait de sa proximité personnelle avec Valéry Giscard d'Estaing. Il redevient alors professeur de droit et est élu à l'Université Paris-Dauphine (1981-1986). Parallèlement, il est secrétaire général du Conseil pour l'avenir de la France (1982-1986), fondé par Valéry Giscard d'Estaing.
En 1990, après le retour de la gauche au pouvoir, Raymond-François Le Bris est nommé directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (1990-1995). Il est ensuite nommé directeur de l'École nationale d'administration (1995-2000). Placé en position hors cadres en 2000, il est chargé de plusieurs missions par le Gouvernement, notamment sur la coopération administrative internationale (pour le ministère de l'Intérieur). Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite et nommé préfet honoraire en 2001. Il continue d'être chargé de diverses missions publiques, notamment sur l'organisation et le fonctionnement des services de l'État à l'étranger (pour le Premier ministre et le ministère des Affaires étrangères, 2004-2005), sur la formation initiale des agents de l'État (pour le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, 2009).
Le , il est nommé au titre des personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence en matière d'environnement et de développement durable au Conseil économique, social et environnemental (CESE)[1].