Ancien élève de l’École Boulle et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, Raymond Subes est l'un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art déco. Toute sa carrière, jusqu'en 1970, il travaille dans l'entreprise d’Émile Robert, associé à Ernest Borderel. Il y est d'abord dessinateur, puis directeur artistique et enfin directeur général.
Il collabore avec l'architecte Émile Brunet et le mosaïste Auguste Labouret à la construction de l'église Saint-Léon, puis à l'édification du Lycée Marie-Curie (Sceaux) entre 1932 et 1936, dont il réalise les ferronneries (porte monumentale et rampes d'escalier). Et de plus, des ferronneries pour la Banque de France, le Palais de Tokyo, les sièges de compagnies d'assurance, les grands hôtels ou restaurants parisiens (comme le Lutetia, Georges V, Fouquet's...), les aéroports (Orly, Le Bourget), des grands magasins, des monuments historiques et des palais nationaux.
Raymond Subes meurt le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (35e division) avec son épouse décédée en 1963. Son gendre Yves Millecamps est un décorateur et peintre contemporain reconnu[2].
Porte monumentale de la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse ;
Balcon et grilles de la Grande pharmacie du centre, Rouen[7] ;
Grilles d'entrée rétractables et rampe d'escalier de l'ancienne chambre de commerce de Caen (escalier détruit en 2003, grille inscrite la même année) ;
↑Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN2-912461-03-0), p. 114-115 ;
Sylvain Ageorges, Sur les traces des Expositions universelles de Paris-1855-1937, Éditions Parigramme, 2006.
Philippe Ravon, Catalogue de la vente Raymond Subes par la SVV Coutau-Bégarie, au Château de Larnagol (Lot) le , texte documenté par Anne-Marie Millecamps, Jacques (†) et Marie F. Subes. Raymond Subes avait acquis ce château en 1920.
Sur les traces des Expositions universelles à Saint-Cloud, catalogue de l'exposition du musée des Avelines (. au ), texte documenté par Anne-Marie Subes Millecamps, Saint-Cloud, 2009.