Nommé juge-auditeur à Reims en 1829, substitut à Châlons en 1830, puis procureur du roi au même tribunal en 1838, il donna sa démission en 1838, et vint habiter la Haute-Marne où il s'était marié avec la fille d'un maître de forges.
Élu, comme candidat indépendant, député du 4e collège de la Haute-Marne, le , et réélu, le , il se rallia à la politique du parti conservateur et vota l'indemnité Pritchard.
Il fut réélu, en 1871, représentant de la Haute-Marne à l'Assemblée nationale. Il prit place au centre droit, se fit inscrire à la réunion des Réservoirs, fut membre de la commission des grâces, trois fois de celle du budget, rapporteur du budget de l'Algérie, membre de la commission de l'abrogation des lois d'exil, et, en cette qualité, demanda la validation de l'élection des princes d'Orléans.
Il vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de 3 ans, pour la démission de Thiers, se rallia au septennat, après la lettre du « comte de Chambord » du , et se prononça ensuite pour le ministère de Broglie, contre l'amendement Wallon, contre les lois constitutionnelles.