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Renaissance de Harlem
Trois femmes afro-américaines dans Harlem pendant la Renaissance de Harlem en 1925.
La Renaissance de Harlem est un mouvement de renouveau de la culture afro-américaine, qui connaît son apogée durant l’Entre-deux-guerres. Son berceau et son foyer se trouvent dans le quartier de Harlem, à New York. Cette effervescence s'étend à plusieurs domaines de la création, les arts visuels et vivants, la musique, et la production littéraire qui s’affirment comme les plus remarquables de cet épanouissement, sur fond d'engagement politique et social.
Soutenue par des mécènes et une génération d’écrivains talentueux, la Renaissance de Harlem marque un tournant majeur dans la littérature noire américaine qui connaît une certaine reconnaissance et une plus grande diffusion en dehors de l’élite noire américaine. La littérature et la culture noires atteignent de tels sommets durant cette période que certains désignent Harlem comme la « capitale mondiale de la culture noire » : de fait, elle attira de nombreuses personnalités et pas seulement issues de la diaspora[1].
Présentation et contexte
Origines
Il est difficile de donner une date précise[Selon qui ?] pour le commencement de la Renaissance de Harlem. Il est admis qu’elle se manifeste dans l’entre-deux-guerres, c’est-à-dire qu’elle correspond aux années 1920 et 1930. Certains considèrent que la crise de 1929 brise l’élan de la Renaissance de Harlem ; d’autres la prolongent jusqu’à l’entrée en guerre des États-Unis (1941).
Depuis l'abolition de l'esclavage en 1865, les Afro-Américains sont confrontés à la ségrégation. S’ils ont obtenu le droit de vote, les Afro-américains sont en fait exclus de la citoyenneté dans le Sud du pays : plusieurs États imposent des tests d’alphabétisation ou des critères de fortune pour les écarter du suffrage. Face aux lynchages qui s’intensifient dans les années 1890, face aux discriminations et à la mécanisation de l’agriculture, plusieurs milliers d’Afro-Américains[2] quittent le Sud rural pour s’installer dans les villes industrielles du Midwest et du Nord-Est[3].
Dans les années 1920, l’économie américaine est prospère, mais les inégalités sont importantes, et les Noirs figurent parmi les plus pauvres. Seul un petit nombre d’entre eux a réussi à intégrer les classes moyennes et aisées de la société américaine.
Le mouvement de la Renaissance de Harlem cherche à émanciper les Afro-Américains ; mais elle n'intervient pas dans un vide culturel total : une littérature noire américaine existe depuis l'indépendance américaine avec des écrivains tels que Frederick Douglass (vers 1818–1895), W. E. B. Du Bois (1868–1963) ou encore Booker T. Washington (1856–1915). Les récits d’esclaves, les essais abolitionnistes ou historiques, les articles de presse et les poèmes constituent cette littérature du XIXe siècle. Mais avec la Renaissance de Harlem, les œuvres se multiplient dans tous les domaines, se diversifient et se diffusent plus largement. Harlem devient le centre renommé de ce nouveau dynamisme, si bien qu'on utilise l'expression « Renaissance de Harlem », en référence à la renaissance de la littérature irlandaise[4] du XIXe siècle.
New York attire de nombreux Afro-Américains au tournant du siècle. Ils sont confrontés au racisme quotidien et sont rejetés du centre ville par les Blancs. Ils se regroupent dans le quartier de Harlem, au nord de Manhattan. Dans les premières décennies du XXe siècle, de nouveaux artistes et intellectuels afro-américains affluent vers la Grosse Pomme et la plupart s’établissent ou travaillent à Harlem : le militant Marcus Garvey en 1918, le musicien Duke Ellington en 1923 ou encore Louis Armstrong en 1924-1925. Harlem devient un foyer de création artistique majeur avec l’installation de peintres, de sculpteurs (Richmond Barthé en 1929) et de photographes (James Van Der Zee en 1932).
Conditions de la Renaissance
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer cette Renaissance, avec en premier lieu l'existence d'une bourgeoisie noire qui se concentre sur Sugar Hill[5] dans les années 1920. Harlem devient le lieu de rendez-vous des élites afro-américaines de New York, qui accède à cette époque au rang de ville mondiale de la culture.
Ensuite, les universités à l’est de Harlem forment une élite afro-américaine. Par exemple, le journaliste, écrivain et poète Langston Hughes obtient son diplôme de l’université Columbia au début des années 1920. Le City College of New York est ouvert aux plus défavorisés et aux minorités ethniques dès le milieu du XIXe siècle. Le poète et romancier Jean Toomer y fait ses études. D’une manière générale, la plupart des écrivains et artistes de la Renaissance de Harlem ont fait des études supérieures à Harvard ou dans d’autres universités[réf. nécessaire].
Enfin, le bouillonnement intellectuel est favorisé par des associations, des organisations et des journaux. Il est soutenu par des mécènes et des protecteurs noirs comme Alain Locke (1885-1954) ou blancs : le photographe et écrivain Carl Van Vechten (1880–1964) est l’un d’entre eux. On lui doit de nombreux clichés des grandes figures de la Renaissance de Harlem.
La vitalité de la Renaissance de Harlem se manifeste dans la multiplication des œuvres et leur diversité, ainsi que par leur large succès. Elle passe par une réflexion sur la condition des Afro-américains dans la société américaine. La voie est ouverte au début du XXe siècle par Booker T. Washington (1856–1915) qui souhaite coopérer avec les Blancs pour améliorer progressivement le sort des Afro-Américains[6]. Cette vision s’oppose à celle de W. E. B. DuBois (1868–1963), l’un des fondateurs de la NAACP en 1909, une organisation qui milite en faveur de l’égalité des minorités, qui préfère favoriser l’émergence d’une élite noire[7].
On retrouve les thèmes de l’injustice et de l’intolérance chez d’autres auteurs afro-américain de l’entre-deux-guerres : certaines œuvres de Langston Hughes (1902-1967) prennent une tournure politique, voire idéologique. Le romancier noir Wallace Henry Thurman (1902-1934) dénonce avec réalisme les conditions de vie de ses contemporains. Dorothy West (1907-1998) décrit quant à elle la vie d’une famille noire aisée dans The Living Is Easy.
La Renaissance de Harlem met en valeur l’héritage africain. La littérature noire américaine s’inspire alors du folklore africain en empruntant aux formes les plus diverses : chants religieux, contes animaliers, superstitions, devinettes[4]. James Weldon Johnson (1871-1938) adapte les structures du sermon noir (protestantisme noir)[4]. D’autres auteurs s’intéressent aux langues afro-américaines du sud profond. Langston Hugues utilise la langue du ghetto et les formes du blues[4]. L’influence du jazz et du blues se lit dans les ballades de Sterling Brown (1901-1989)[4].
Dans Héritage, Countee Cullen célèbre le continent africain[4]. Le Jamaïcain émigré à Harlem Marcus Garvey (1887–1940) prône quant à lui le retour des Noirs sur la terre africaine.
La reconnaissance de la culture afro-américaine est stimulée par le travail d’historiens noirs tels que Carter G. Woodson (1875-1950) et Arturo Alfonso Schomburg (1874-1938). Surnommé le Père de l'histoire noire américaine, ce dernier rassemble au cours de sa vie un grand nombre d'objets, de manuscrits et de documents rares sur l'histoire noire-américaine. Une partie de cette collection se trouve aujourd'hui conservée au Schomburg Center à Harlem[8]. En 1936, l’écrivain et poète Arna Bontemps décrit la révolte de Gabriel Prosser en 1801 dans son roman Black Thunder. Exaltant la résistance à l’esclavage, il atteste le rôle joué par la communauté noire dans sa propre libération[9].
Les auteurs de la Renaissance de Harlem valorisent l’identité noire américaine : ce programme est esquissé par Alain Locke, dans The New Negro (Le Nouveau Noir, 1925)[4]. Alain Locke est un Afro-américain, diplômé en philosophie de Harvard. Dans ses écrits et par son parcours personnel d’intellectuel, il combat les stéréotypes sur le Noir esclave ou sauvage. À Harlem, il aide les artistes, les écrivains et les musiciens noirs de son époque et fait du quartier « La Mecque du renouveau noir »[10]. Ces idées ne sont pas sans rappeler celles de la négritude, définie à la même époque en Afrique de l’Ouest. En 1925, Zora Neale Hurston écrit Color Struck dans le magazine Opportunity Magazine et invente l'expression « Negrotarians ».
Mais cette fierté noire est aussi critiquée ou tournée en dérision, y compris par des écrivains noirs comme George Schuyler (1895-1977)[4]. En 1931, Schuyler publie Plus de Noir (Black No More), qui raconte l’histoire d’un scientifique qui invente une machine capable de transformer un Noir en Blanc. Il critique à la fois la violence du Ku Klux Klan et les excès de la NAACP. Le programme de la Renaissance de Harlem est enfin soumis à débat : la littérature doit-elle être réservée à l’élite noire ou intégrer la culture populaire, entre primitivisme et modernisme.
La Renaissance de Harlem connaît dans les années 1920 et 1930 un rayonnement et un succès qui va bien au-delà des États-Unis. La littérature noire américaine est reconnue et récompensée par des prix littéraires : par exemple, le roman de Claude McKay (1889-1946) Home to Harlem (1928), remporte le Hamon Gold Award for Literature. Une traduction française due à Louis Guilloux paraît en 1932. Le roman, qui décrivait la vie dans les rues de Harlem, allait avoir un impact majeur sur les intellectuels noirs dans les Caraïbes, l'Afrique de l'Ouest, et en Europe.
Les hauts lieux du jazz sont alors les salles de concert et de bal de Harlem : le Cotton Club n’est ouvert qu’aux Blancs. Les plus grands noms de la Renaissance de Harlem y sont passés : Duke Ellington en 1927, puis Cab Calloway ; bien d’autres artistes se produisent au Savoy Ballroom, le plus connu étant Louis Armstrong ; d’autres endroits accueillent les big bands tels que l’Alhambra, le Roseland, le Connie’s Inn, le Small's Paradise.
Les églises protestantes noires sont aussi des foyers de musique.
Arts plastiques
Les principaux peintres, sculpteurs, graveurs et photographes de ce mouvement sont :
Le New York Times célèbre les 100 ans de Harlem Renaissance[12] par la publication de photos[13] et d'interviews de trois danseurs, LaTasha Barnes, Ayodele Casel et Camille A. Brown illustrées de vidéos[14].
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↑Un secteur de Harlem ; W. E. B. Du Bois et Duke Ellington y ont séjourné.
↑Pap Ndiaye, « États-Unis : un siècle de ségrégation » dans L’Histoire, no 306, février 2006, p. 48.
↑En 1925, il édite dans le magazine Survey Graphic un numéro intitulé « Harlem: Mecca of the New Negro » consacré à la Renaissance de Harlem. Ce numéro avait pour but de faire découvrir le mouvement culturel afro-américain.
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Articles anglophones
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