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Rivières (Charente)

Rivières
Rivières (Charente)
L'église de Rivières.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes La Rochefoucauld - Porte du Périgord
Maire
Mandat
Viviane Bourgoin-Zorzoli
2020-2026
Code postal 16110
Code commune 16280
Démographie
Gentilé Riviérois
Population
municipale
2 012 hab. (2021 en évolution de +1,36 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 13″ nord, 0° 21′ 46″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 156 m
Superficie 21,54 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Tardoire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rivières
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Rivières
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Rivières
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Rivières

Rivières (Rivieras en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Riviérois et les Riviéroises[1].

Géographie

Localisation et accès

Rivières est une commune située à 2 km au nord-ouest de La Rochefoucauld et à 20 km au nord-est d'Angoulême[2].

La commune arrive presque jusqu'au château de La Rochefoucauld. Elle est située dans la vallée de la Tardoire, et englobe aussi une petite partie de la forêt de la Braconne à l'ouest.

Elle est traversée par les routes départementales 88 (dite route de la Duchesse), qui va de La Rochefoucauld à Jauldes et passe à côté du bourg, et la D 6, route de Montbron à Mansle (passant par La Rochefoucauld et le Pont-d'Agris) qui passe sur la rive droite.

La route nationale 141 d'Angoulême à Limoges, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, contourne La Rochefoucauld depuis 2011 et passe sur son territoire.

Elle est aussi traversée par le GR 36, sentier de grande randonnée qui relie la Manche aux Pyrénées orientales, et qui longe la rive droite de la Tardoire entre La Rochefoucauld et Agris[3].

La gare la plus proche est celle de La Rochefoucauld, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.

Hameaux et lieux-dits

La commune de Rivières est assez étendue et peuplée, et se compose de nombreux gros hameaux : les Houillères, Lavaud, Monthézard, la Villandière sur la rive droite de la Tardoire, la Croix de l'Orme (faubourg de La Rochefoucauld), Chez la Serre, Chez Salot, Chez Pichou etc. sur la rive gauche[3].

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le terrain est calcaire et date du Jurassique (Bathonien à Kimméridgien d'est en ouest). La commune est sur le karst de La Rochefoucauld. Le plateau à l'est de la vallée de la Tardoire est recouverte d'altérite et d'argile à silex provenant du Massif central tout proche (10 km à l'est) et déposé pendant l'ère tertiaire. La vallée est occupée par des alluvions et terrasses de sable et graviers (rive droite) datant du quaternaire[4],[5],[6],[7].

La cavité de Camelot, en partie sous la commune de Saint-Projet-Saint-Constant, est à ce jour la plus vaste grotte karstique connue du département. Elle possède 15 kilomètes de galeries reliant un réseau de cavités souterraines[8].

La commune inclut le point culminant de la forêt de la Braconne, 156 m, le Gros Fayant, occupé autrefois par un observatoire (tour métallique). La maison forestière est aussi sur la commune.

Le point le plus bas, 65 m, se trouve au nord de la commune, dans le lit de la Tardoire.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Rivières.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par la Tardoire, le Bandiat, la Bellonne et, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[10],[Carte 1].

De nombreux gouffres jalonnent la forêt de la Braconne, mais aussi le lit des rivières Bandiat et Tardoire. Le Bandiat disparaît dans ces pertes avant son confluent avec la Tardoire, et la Tardoire est à sec en été.

Sur la commune, on peut noter :

  • les Fosses de Ribérolles (entre le Bandiat et Chez Pichou)
  • sur le Bandiat :
    • le gouffre de Gauffry
    • les gouffres du Gros Roc
    • le gouffre de la Cuve
    • le gouffre des Pinonnes (en aval des Vieilles Vaures et en limite d'Agris)
  • sur la Tardoire :
    • le gouffre de Chez Lascoux (le plus important)
    • les gouffres de Chez Lambert, en particulier le Gourdonnais
    • les gouffres du Mônac

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[11]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [12].

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme

Typologie

Au , Rivières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,9 %), terres arables (24,8 %), forêts (23,7 %), zones urbanisées (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Rivières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment la Tardoire, le Bandiat et la Bellonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2006, 2009 et 2010[20],[18].

Rivières est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire des forêts domaniales de Bois Blanc et de la Braconne. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[21],[22],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rivières.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 848 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 820 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Toponymie

Les formes anciennes sont Ripperiis en 1293[27], Riperiis vers 1100[28].

L'origine du nom de Rivières remonte au latin riparia qui signifie le bord ou le paysage d'une rivière[29].

Créée Rivières en 1793, la commune s'est appelée Rivière en 1801[30]. La carte de Cassini, du XVIIIe siècle, l'orthographie Riviere[31].

Dialecte

La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. La forêt de la Braconne à l'ouest fait la limite avec le saintongeais, langue d'oil[32]. Rivières se nomme Rivieras en occitan[33].

Histoire

L'archéologie aérienne accompagnée de fouilles ont mis en évidence, à Ribérolles, la présence d'une nécropole-sanctuaire de l'âge du fer, dont l'occupation a été prolongée à l'époque gallo-romaine sous la présence d'un fanum (petit temple)[34].

On a retrouvé une inscription latine au lieu-dit la Garenne datant de l'époque romaine (Haut-Empire), sur une dalle calcaire de 1,22 m x 0,43 m : « Julia Malla, fille de Malluron, à l'essence divine des Augustes, et à la déesse Damona Matuberginnis, en mémoire de Sulpicia Silvana, sa fille, a érigé à ses frais ce monument. ». Damona est une déesse celtique[35].

En 1247, un certain Aimeri de Rivières reprend en fief l'ensemble de ses biens des mains du comte d'Angoulême Hugues de Lusignan[36].

Élie, seigneur de Rivières, aurait édifié la coupole byzantine d'une chapelle de l'église à son retour de croisade.

Au XVe siècle, ce fief appartenait à la maison de Crozant, aujourd'hui disparue, puis cédé à la famille de Guitard. Il ne reste aucun vestige du château.

Les traces du fief de Ribérolles remontent à une charte de Hugues le Brun, comte d'Angoulême, octroyant aux seigneurs de Ribérolles (Ruperiolis) le droit de glandée dans la forêt de la Braconne. Ce fief relevait en partie des comtes d'Angoulême et en partie des seigneurs de La Rochefoucauld.

Vers le milieu du XVe siècle, Ribérolles était la propriété d'une famille Vigier, qui disparut au XVe siècle et fut remplacée par les de Raymond, seigneurs de Ribérolles et de Mazotte. Cette famille conserva Ribérolles jusqu'en 1641, où le fief passa par mariage à François de Guitard, écuyer, seigneur de la Borie et de Villejoubert[37], dont la famille avait déjà acquis la seigneurie de Rivières. Cette famille posséda le château jusqu'au début du XXe siècle, représentée alors par la baronne de Ribérolles. L'ancien château a été détruit en 1786, et remplacé par le logis actuel, qui ne put être achevé tel qu'il avait été conçu primitivement.

Au début du XXe siècle, l'industrie dans la commune était représentée par la tuilerie de Péruzet (alimentée dans la seconde moitié du siècle en argile grâce à une voie ferrée étroite particulière depuis une carrière située au nord-est du bourg d'Yvrac, à Chante-Caille[38]), et le moulin à blé de la Ramisse[39].

L'entreprise Rondinaud, créatrice en 1907 de la pantoufle en feutre appelée Charentaise, est à l'origine une entreprise familiale née à La Rochefoucauld. Son usine principale était installée sur la commune depuis 1962[40],[41]. Devenue Manufacture charentaise, elle a fermé en 2019[42].

Politique et administration

La mairie de Rivières.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1925 1929 Jean Mornaud SE  
1995 2001 Daniel Gascon PS Conseiller général
Président de la communauté de communes
2001 2008 Nicole Poupon    
2008 2020 Michel Cuny SE Retraité
2008 En cours Viviane Bourgoin-Zorzoli SE sans profession
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].

En 2021, la commune comptait 2 012 habitants[Note 3], en évolution de +1,36 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 0491 2061 2061 2821 3251 2981 2751 2401 212
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 1351 1291 0491 0861 0721 0951 074913843
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
8598588528378879078279111 050
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1 1061 2121 4841 5871 7371 8751 8941 8471 972
2019 2021 - - - - - - -
1 9962 012-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 948 hommes pour 1 050 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
7,6 
12,2 
75-89 ans
16,3 
22,8 
60-74 ans
20,4 
17,6 
45-59 ans
16,3 
15,3 
30-44 ans
14,7 
13,6 
15-29 ans
10,5 
16,2 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

Agriculture

La commune est essentiellement rurale.

La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[48].

Industrie

Chaudronnerie Soumagne

Jean Soumagne s’installe avec quelques compagnons comme charron à La Rochefoucauld.

En 1919, l’entreprise Soumagne évolue pour se reconvertir dans la carrosserie automobile.
Puis, à partir de 1949, à la demande de l’industrie textile, l’entreprise se tourne vers la chaudronnerie.
En 1971, l’entreprise Soumagne déménage pour s’implanter en périphérie de la ville.
C’est en 2003 que la 4e génération des Soumagne a fêté les 120 ans de l’entreprise[49].

Fromagerie le Manslois

Depuis 1991, le fromage « le Manslois », fromage blanc battu de vache frais célèbre dans le département, est fabriqué dans la commune. Comptant 3 employés, l'entreprise familiale tenue par Marie-Claude Paulet et Philippe Petit fabrique 150 000 fromages par an, ainsi qu'une variante chèvre depuis 2005[50].

Équipements, services et vie locale

Enseignement

Rivières possède une école primaire publique comprenant sept classes (deux maternelles et cinq élémentaires). Le secteur du collège est La Rochefoucauld[51].

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

L'église paroissiale Saint-Cybard est romane et date des XIIe et XVe siècles. L'église a d'abord été mentionnée en 1090 lorsque l'évêque d'Angoulême Adémar la remet au prieuré Saint-Florent de La Rochefoucauld, avant de passer en 1266 au chapitre de La Rochefoucauld. De cette église il ne reste rien et au XIIe siècle on en construit une nouvelle. Il en reste actuellement le chœur et le transept situé au nord, avec une absidiole de grande qualité architecturale en hémicycle ouvrant sur le croisillon. L'église a été en grande partie reconstruite au XVe siècle, en particulier la nef, le mur oriental avec contreforts fermant le chevet vu la déclivité du terrain, et la façade occidentale avec la porte de style gothique flamboyant. L'intérieur de l'édifice a été remanié au XIXe siècle[52].

Avec son cimetière attenant où l'on peut remarquer d'impressionnantes pierres tombales du XIXe siècle, elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1948[53].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Cybard.

Patrimoine civil

Le logis de Ribérolles, situé à 0,4 km au nord du bourg au bord de la Tardoire, est inscrit aux monuments historiques depuis le [54].

Personnalités liées à la commune

  • Nicole Bricq (1947-2017) est morte des suites d'une chute faite à Rivières.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rivières » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Mansle », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. Julie Koch, « La cavité Camelot », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  10. « Fiche communale de Rivières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  11. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  12. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Rivières », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Arrêté portant classement de massifs forestiers et obligation de débroussaillement. », sur charente.gouv.fr, (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 155,189
  28. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 171
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 558.
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Carte de Cassini sous Géoportail
  32. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
  33. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le ).
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  35. Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, BNF 34901024, présentation en ligne), p. 68, Inscriptions latines des Trois Gaules, 155
  36. André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne), p. 424
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