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Robert Dean

Robert Dean
Fonctions
Ministre délégué à l'Emploi et à la Concertation

(11 mois et 22 jours)
Gouvernement Gouvernement René Lévesque et gouvernement Pierre Marc Johnson
Prédécesseur poste créé
Successeur poste aboli
Ministre du Revenu

(9 mois et 15 jours)
Gouvernement Gouvernement René Lévesque
Prédécesseur Alain Marcoux
Successeur Maurice Martel
Député de Prévost

(4 ans, 7 mois et 19 jours)
Législature Assemblée nationale du Québec
Prédécesseur Solange Chaput-Rolland
Successeur Paul-André Forget
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal
Date de décès (à 93 ans)
Parti politique Parti québécois
Diplômé de Université Sir George William

Robert Dean (né le à Montréal et mort le [1]) est un syndicaliste et homme politique québécois.

Biographie

Né à Montréal, Robert Dean a d'abord travaillé pour la société RCA dans le quartier Saint-Henri. Il a par la suite entrepris en 1960 une carrière de syndicaliste en œuvrant successivement pour l'Union des ouvriers du textile d'Amérique à Drummondville, le Syndicat canadien de la fonction publique et le Syndicat international des travailleurs unis de l'automobile où il reste de 1968 à 1981. Durant cette période il prend part à l'organisation de la grève chez United Aircraft de 1974-1975, une des plus violentes de l'histoire du Québec[2]. En 1969 il devient vice-président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et le demeure jusqu'à son entrée en politique en 1981[3].

En 1963, Robert Dean obtient un baccalauréat ès arts à l'Université Sir George Williams. Cette institution était particulièrement orientée vers la formation de la classe ouvrière anglophone. Plus tard, vers 1973, il fonde et dirige le groupe qui a obtenu la création du CLSC de Sainte-Thérèse. Il était inspiré, pour ce projet, des cliniques communautaires mises en place en Ontario par les syndicats[4].

Carrière politique

Robert Dean est élu aux élections générales de 1981 dans la circonscription de Prévost, pour le Parti québécois. En , il est le parrain de la Loi constituant le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (F.T.Q.)[5],[6] L'année suivante, le , il entre au Conseil des ministres au poste de ministre du Revenu. Lors d'un remaniement tenu le , en plein durant la crise du « beau risque », Robert Dean devient ministre délégué à l'Emploi et à la Concertation, toujours dans le cabinet Lévesque. Il garde le même poste quand Pierre Marc Johnson devient premier ministre le . Cependant, il est défait aux élections générales subséquentes, comme un grand nombre de ministres péquistes. Il se présente de nouveau dans la circonscription voisine de Groulx en 1989 mais est de nouveau battu[3].

Après la politique

Après sa défaite de 1985, Robert Dean redevient conseiller technique au Syndicat international des travailleurs unis de l'automobile (TCA-Québec), puis prend sa retraite en 1989. Par la suite il travaille comme consultant en ressources humaines, entre autres pour le TCA-Québec[3],[7]. Il est membre du SPQ Libre (Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre)[8].

Publications

  • Robert Dean, « La question nationale », dans Yves Bélanger, Robert Comeau et Céline Métivier, La FTQ, ses syndicats et la société québécoise, Montréal, Comeau et Nadeau, (lire en ligne)

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Robert Dean — Biographie sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
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