Cet attaquant se fait connaître au New York Cosmos, où il remporte deux titres de champion et est élu NASL Most Valuable Player Award en 1983. À la suite de la faillite du championnat nord-américain, il est recruté par l'América Cali, en Colombie, un club à la réputation sulfureuse due à ses liens avec le cartel de drogue local.
Il arrive en Europe lors d'un transfert rocambolesque au Brest Armorique FC, en . L'ambitieux président brestois, François Yvinec, va le chercher à Cali et le ramène dans des conditions troubles, après plusieurs semaines de négociation sur place, contre environ 6 millions de francs[1]. Le joueur ne peut finalement pas jouer avant le début de la saison suivante, du fait d'un trop grand nombre d'étrangers au Stade brestois. Malgré la relégation du club, il reste en Bretagne où il participe à la remontée en marquant 21 buts en 33 matchs de championnat puis 3 buts importants lors des rencontres de barrages d'accession. La saison suivante, il contribue au maintien du club en première division[2] avec 9 buts dont un doublé décisif face à l'Olympique de Marseille.
En , il part pour un montant record (on parle de 15 millions de francs[3]) à l'Olympique lyonnais, où il ne parvient pas à confirmer totalement les espoirs placés en lui. Au mois d', il est transféré à Boca Juniors et poursuit sa carrière en Amérique du Sud.