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Roberto di Oderisio a été influencé par Giotto di Bondone lors de son passage à Naples (1328 à 1333), où il a peint de nombreuses peintures, et surtout par Maso di Banco. On lui attribue comme peintures de jeunesse les fresques du Mariage de la Vierge et de la Nativité dans la chapelle Barresi de l'église San Lorenzo Maggiore à Naples, dans lesquelles on retrouve une similitude avec les compositions de Giotto. À ces fresques peuvent s'ajouter la Crucifixion d'Eboli (au musée de Salerne) qui constitue son unique œuvre signée ainsi que la Madone Mater Omnium de l'église san Domenico Maggiore à Naples.
Vers 1345, il réalisa un premier cycle de fresques dans l'église Santa Maria dell'Incoronata[2] relatant des histoires bibliques, tout en travaillant au tombeau du Roi Robert mort en 1343[3].
Dans les années 1348 à 1350, le royaume napolitain est ravagé par la peste noire et par les invasions des troupes hongroises de Louis le Grand. Au retour de la reine Jeanne qui avait fui auprès du pape en Avignon, après 1352, il réalise un second cycle de fresques à Santa Maria dell'Incoronata, représentant les Sacrements.
Roberto di Oderisio apparaît encore actif en 1382, quand il fut accueilli comme familiare de Charles III de Durazzo, roi de Naples[4].
Œuvres
Crucifixion, église san Francesco, Eboli (maintenant au Duomo de Salerne).
↑ a et bÉtienne Vacquet, « Deux siècles et demi d’échanges internationaux », Dossier de l’art, vol. Hors série Trésors des Princes d’Anjou, no 77, , p.28.
↑(it) Francesco Abbate Storia dell'arte nell'Italia meridionale, 1998, pp. 48-50. [1].
↑(en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , p.24.
Bibliographie
Paola Vitolo, La chiesadella Regina. L'incoronata di Napoli, Giovanna I d'Angio e Roberto di Oderisio., Roma, Viella, 2008.
La Peinture gothique italienne, collectif, Éditeur De Lodi, 2011 (ISBN9782846903745) p. 168.