En wallon, la ville se prononce Rotchfoirt pour la ville haute, Rue Jacquet[pas clair]. La ville basse près de l'église s'appelait Pogne - Voir rue de Behogne.
Héraldique
La ville possède des armoiries qui lui avaient été octroyées le 15 février 1841 et confirmées le 2 février 1978 après la fusion des communes. À l'origine, de 1841 à 1978, le blasonnement était : D'or à l'aigle éployée, à une tête à dextre de gueules, becquée et membrée d'azur, l'écu timbré d'une couronne comtale de la forme usitée anciennement dans la pays de Liège et dans les Pays-Bas autrichiens.
Les armoiries de Rochefort sont inspirées des armoiries de la famille Walcourt, seigneurs de Rochefort aux XIIIe et XIVe siècles.
Blasonnement :D'or à l'aigle de gueules becquée et membrée d'azur, l'écu sommé d'une couronne à trois fleurons séparés par deux groupes de trois perles.
La première « Église de la Visitation » fut consacrée en 1041, incendiée en 1653 par le comte de Duras et restaurée en 1656. La deuxième, consacrée en 1782, se révéla vite trop petite face à l'accroissement de la population au XIXe siècle. Ce qui amena la construction de l'église actuelle (de 1870 à 1874) sous la houlette bénévole de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar.[réf. nécessaire]
La villa gallo-romaine de Malagne[3] est un site et monument classé qui conserve un patrimoine archéologique remarquable. Outre la protection, l’entretien et la valorisation des vestiges, le site a aussi pour mission la recherche scientifique et la transmission du savoir. C'est pourquoi, un archéosite met en œuvre l’expérimentation archéologique et la reconstitution de plusieurs structures ont été mises en œuvre : reconstitution en bois, pisé et torchis de : cuisine, four à pain, four de potier, bas fourneau, etc. restitue la vie quotidienne des Gallo-Romains[4].
La grotte de Lorette, creusée par la Lomme et découverte en 1865, ouverte au public. La plus grande salle de la grotte, la « salle du Sabbat » mesure 39 mètres de haut. Un musée est construit sur les lieux.
La Fayette, déclaré traître à la Nation par l'Assemblée législative, y fut arrêté par les Autrichiens lors de sa fuite vers Liège et la Hollande, en [6].
Hubert Lothaire (1865-1929), explorateur et officier belge au Congo né à Rochefort.
Amand Dalem (1938-2018), homme politique chrétien de Rochefort. Bourgmestre de Rochefort, sénateur, ministre wallon et gouverneur de la Province de Namur.
Justine Henin, joueuse de tennis, née à Liège, a passé son enfance à Rochefort.
Marie-Hélène Ska, présidente du syndicat chrétien, a été scolarisée à l'Institut Jean XXIII à Rochefort.
Bernadette Herman, avant d'être auteur de romans a été cuisinière à l'Institut Jean XXIII[7],[8].
François Bellot, bourgmestre de Rochefort de 2001 à 2018 et ministre fédéral de la Mobilité de 2016 à 2020.
Pierre-Yves Dermagne, homme politique de Rochefort. Ministre wallon des Pouvoirs locaux et du logement du au et, à partir du , Vice-Premier ministre belge et ministre de l'Économie et du Travail dans le gouvernement De Croo.
Notes et références
↑Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers, tome I, p.193, Heimdal, 2009
↑Philippe Mignot, Stéphanie Bonato et Christian Limbrée, La villa romaine de Malagne à Rochefort, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 46) (réimpr. 2017), 32 p. (ISBN978-2-87522-010-3)
↑« Géopark Famenne-Ardenne: la région reconnue par l'UNESCO », RTBF, (lire en ligne)
↑Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, Paris, A. Thoisnier-Desplaces, (lire en ligne), p. 458
↑Julien Van Espen, Deux romans par Internet ! Pendant 36 ans, cuisinière à l'école Jean 23, La Dernière Heure, 23 mars 2007, lire en ligne.
↑Plus de trente ans passés dans les cuisines de l'école Jean XXIII, suivis d'une reconversion peu commune. C'est l'histoire de Bernadette Herman., Laurent Guyot, Quatre mains, un livre , L'Avenir, 14 novembre 2008 lire en ligne.