Cet article concerne le rocher dans le golfe du Saint-Laurent. Pour la municipalité régionale de comté, voir Le Rocher-Percé. Pour les autres significations, voir Roche Percée.
Jadis, le Rocher Percé était rattaché au continent. Au début du XVIe siècle, Jacques Cartier, le premier explorateur français, arriva sur place et remarqua trois arches dans la formation rocheuse.
Rade de l'Isle Percée, 1686
Vue de l'Isle Percée, 1760
Débarquement et préparation de la morue, sur la grève en face du Rocher Percé, vers 1940.
Au fil des ans, deux de ces arches ont disparu, la dernière s’étant écroulée le , laissant un pilier à part[2], appelé l'Obélisque[3]. On estime que l'arche actuelle disparaîtra dans environ 400 ans.
Au début du XXe siècle, les touristes ont commencé à visiter les alentours de Gaspé, Percé et l'île Bonaventure.
Légende de Blanche de Beaumont
Blanche de Beaumont est le personnage d'une légende québécoise qui se situe au Rocher Percé.
Tourisme
Statistiques Canada évalue le nombre de touristes en Gaspésie à 786 000 personnes en 2011, et à 740 000 en 2012[4].
Bien que le nombre de visiteurs à Percé ne soit pas disponible, l'affluence sur le quai de Percé en donne un certain aperçu. Les relevés statistiques sur l'affluence au quai de Percé, durant la saison touristique 2013, font état de 195 691 visiteurs pour un total de 421 142 visites[5].
En raison de plusieurs accidents dus à la chute récurrente de roches, l'accès à la base du rocher est interdit depuis 2009[6].
Dans la littérature
André Breton évoque, dans Arcane 17, et la Gaspésie, et le rocher Percé, qui l'ont fasciné :
« La géométrie d'un temps non entièrement révolu exigerait pour s'édifier l'appel à un observateur idéal, soustrait aux contingences de ce temps, ce qui tout d'abord implique la nécessité d'un lieu d'observation idéal, et si tout m'interdit de me substituer à cet observateur, il n'en est pas moins vrai que nul lieu ne m'a paru se conformer si bien aux conditions requises que le rocher Percé, tel qu'à certaines heures, il se découvre pour moi. »
↑Catherine Saguès, Nathalie De Grandmont, Le Québec par l'autre bout de la lorgnette, Les Presses de l'Université Laval, 1997, p. 273, (ISBN2763775004), [1]
↑Le tourisme au Québec en bref 2012, Statistique Canada, Enquête sur les voyages des résidents du Canada et Enquête sur les voyages internationaux 2011 et 2012, et ministère du Tourisme du Québec.
Paul Laramée et Marie-José Auclair, « Le rocher Percé », in La Gaspésie. Ses paysages. Son histoire. Ses gens. Ses attraits, Éditions de l'Homme, 2003, p. 233-243 (ISBN2-7619-1792-8)
Chrestien Leclercq, Nouvelle relation de la Gaspésie, qui contient les mœurs & la religion des sauvages gaspésiens Porte Croix, adorateurs du soleil, & d'autres peuples de l'Amérique Septentrionale, dite le Canada, Aimable Auroy, Paris, 1691, 28 p. réédité aux Presses de l'Université de Montréal, 1999, 786 p. (ISBN2-7606-1751-3)
Roselyne Grand-Maison et Michel Cayouette, Où est le trou du rocher Percé ?, Naaman, coll. « Jeunesse », Sherbrooke, 1981, 32 p.