Enfant du Boulevard Louis Blanc[1] à Montpellier, Roland Jolivet est élève de l'école Louis Blanc (de 1955 à 58), puis celle de Michelet (de 1960 à 64) et du lycée Jean Mermoz (de 1964 à 68), après l'obtention de son baccalauréat, il effectue son service militaire dans le 24e groupement divisionnaire (de 1973 à 75). Toujours dans la ville de Montpellier, il étudie à la faculté de droit et commence une carrière comme cadre commercial dans une compagnie d'assurances[2]. Durant l'année 1992, il s'installe sur la commune de Juvignac qui est attenante à la ville de Montpellier.
Il porte de l'intérêt à l'histoire locale, collectionne les cartes postales anciennes durant trente années. Il y étudie les lieux et affine les détails. En 1986, il est co-auteur avec Christian Jeanjean pour la publication de son premier livre portant sur la thématique de la vie palavasienne, nommée « la Reine des Plages de la Méditerranée » en 1900[3].
Il adhère au « Club cartophile de Montpellier-Juvignac »[4] puis en est nommé vice-président durant l'année 1989 et président en 2011. Avec les adhérents, il anime des bourses de ventes multi-collections dans la région[5],[6].
Son second ouvrage en deux volumes est intitulé Montpellier au passé recomposé. Il pratique une histoire de la ville en fréquentant les archives municipales[7] et départementales[8],[9] où il collecte au fil des rencontres, photos et documents historiques. Il réunit des informations et des anecdotes à partir desquelles il écrit l'Histoire et les histoires de sa ville natale et des alentours sous des angles multiples. Son style rédactionnel est de présenter des cartes postales anciennes qu'il commente et compare avec des photographies qu'il a prises sous le même angle en abordant l'histoire du lieu et son évolution[10]. Ils sont édités durant l'année 1991, suivi d'un autre ouvrage pour les compléter cinq ans plus tard.
Les institutionnels, tels que l'office du tourisme, la mairie de Montpellier et l'université de Montpellier, le sollicitent pour commenter des visites de sites[11],[12] ou des conférences sur des points de détails qui font la caractéristique de la ville[13],[14]. De sa plume, il apporte sa contribution aux diverses publications régionales et sollicitations des étudiants, des chercheurs et autres historiens[15],[16],[17]. En 1998, il participe à l'élaboration d'un document pour un nouveau quartier de la ville qui se nomme « Port Marianne », l'interview de sa personne nous apprend qu'il veut transmettre la vérité des lieux par un biais d'anecdotes et sans être rébarbatif[18].
Avec l'édition, en 1999, du livre « Un petit train de folie… » et le concours de Paul Genelot[19], cet ouvrage retrace les témoignages sur une ligne ferroviaire entre la ville de Montpellier et celle de Palavas-les-Flots durant cent années et fait exhorter le plaisir de l'écriture contributive pour l'histoire des chemins de fer à son auteur[20]. Il retrace le parcours du caricaturisteAlbert Dubout sortant de l'école des Beaux-Arts de Montpellier pour aller rejoindre le village de pêcheurs avec tout l'humour que l'on peut en imaginer[21].
Il publie quatorze ouvrages documentés et illustrés des lieux emblématiques de Montpellier, Palavas-les-Flots et Juvignac en apportant des anecdotes croustillantes validées par des références[22] et ainsi d'offrir une contribution non négligeable sur la mémoire montpelliéraine et de ses environs[1],[23],[24],[25].
Dans un communiqué publié par le maire de Montpellier : Philippe Saurel salue un « véritable passionné du patrimoine, de l’histoire locale et de celle de Montpellier tout particulièrement (…), un savoureux conteur qui avait un sens aigu de l’anecdote et du récit pour tenir en haleine son auditoire. »[1] et de rajouter « en avril dernier, lors de la fête du livre organisée à Saint-Georges-d'Orques, il m’avait remis en mains propres son dernier livre »[26]. Au commencement de la réunion du conseil municipal de la mairie de Juvignac du , le Maire de la commune : Jean-Luc Savy, fait un petit discours sur la vie et le parcours de son administré qu'il terminera par une note de camaraderie « Adieu l'ami ! Adieu l'artiste ! »[27].
Durant la réunion communale de la mairie de Juvignac, du , il est délibéré de renommer un espace public de la ville « Jardins des Pèlerins », qui jouxte le chemin de Compostelle, en « Jardins des Pèlerins Roland Jolivet »[28](43° 37′ 07″ N, 3° 47′ 55″ E). L'inauguration du nouveau nom du jardin est symbolisée le [29].
Dans sa 9e édition du salon du livre régional du , la mairie de la commune de Pignan dédie le salon au nom de l'écrivain et lui rend hommage dans la publication de son journal local[30],[31].
Bibliographie
avec Danielle Jolivet et Christian Jeanjean (Photographies et illustrations en noir & blanc), La vie palavasienne, Montpellier, chez l'auteur, Imp. Déhan, , 125 p., br, 20 × 25 cm (SUDOC008603790, présentation en ligne)
Montpellier au passé recomposé (Avec le concours de Bernard Jamme et d'Yvon Courty), t. 1, Montpellier, chez l'auteur, Imp. Déhan, , 150 p., br, 20 × 25 cm (SUDOC008091986, présentation en ligne)
Montpellier au passé recomposé (Avec le concours de Bernard Jamme et d'Yvon Courty), t. 2, Montpellier, chez l'auteur, Imp. Déhan, , 158 p., br, 20 × 25 cm (SUDOC008091986, présentation en ligne)
Palavas, instantanés de la belle époque (Louis Victor Paul Bacard (photographe-éditeur)), Montpellier, chez l'auteur, Imp. Fournié, Balma (Haute-Garonne), , ill., 128, rel, 25 cm (ISBN2951398476, présentation en ligne)
Anna Zisman, Recherche menée pour la Mission du patrimoine ethnologique (Interview de Roland Jolivet), Histoire et modernité : Port Marianne, un nouvel horizon méditerranéen pour Montpellier, Montpellier, , 185 p., 30 cm (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 152 à 154, 168, 170.