Citée dès 1309, elle fait partie du district de Moudon entre 1798 et 2007. La commune est peuplée de 92 habitants en 2022. Son territoire, d'une surface de 107 hectares, se situe à l'ouest de la Broye.
Géographie
La commune se situe sur le versant est d'une crête du Jorat central, entre les cours encaissés de la Mérine et de la Bressonne, sur la rive gauche de cette dernière, à 2,5 km au sud-ouest de Moudon[3],[4]. À l'ouest de la commune se dresse le plateau de Rossenges qu'elle rejoint près de la forêt du bois Bataillard qui, avec 744 mètres d'altitude, en est le point culminant.[réf. nécessaire]
Elle est constituée des hameaux de Rossenges et de L'Abbaye[3], qui se trouve sur une colline située au nord-ouest du village.[réf. nécessaire].
Le territoire de Rossenges s'étend sur 1,07 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 2,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 91,7 %, les surfaces boisées 3,7 % et les surfaces improductives 0,0 %[5].
Au niveau des transports en commun, Rossenges fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Moudon à Échallens s'arrête dans la commune[6]. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui sont un service de CarPostal[7].
Toponymie
Le nom de la commune, qui se prononce /ʀɔsãʒ/, est formé d'un nom de personne germanique tel que Rozzo ou Rotzo et du suffixe toponymique germanique -ingas. Il signifie chez ceux du clan de Rozzo ou Rotzo[8].
Sa première occurrence écrite date de 1309, sous la forme de Rossenge[8].
Rossenges compte 92 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 86 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 52,7 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Rossenges entre 1850 et 2020[13],[1]
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 35,2 %, similaire à la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 25,2 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[14].
La même année, la commune compte 38 hommes pour 46 femmes, soit un taux de 41,3 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[14].
La langue la plus parlée est le français, avec 48 personnes (96 %). La deuxième langue est l'allemand (2 ou 4 %). Les 50 habitants sont tous suisses[15].
Religions
La communauté protestante est la plus importante avec 40 personnes (80 %), suivie des catholiques (4 ou 8 %). Trois personnes (6 %) n'ont aucune appartenance religieuse[15].
Histoire
Le village de Rossenges est connu en 1309 sous le nom de Rossenge. Une nécropole du haut Moyen Âge se trouve au lieu-dit Biregard. Le village fait partie de Moudon jusqu'en 1749. Il fait partie du bailliage de Moudon jusqu'en 1798, puis du district de Moudon de 1798 à 2007 et du district de la Broye-Vully depuis 2008. Une société de laiterie existe de 1891 à 2003[3].
Héraldique
Les armes de la commune de Rossenges se blasonnent ainsi : Coupé de gueules et de sinople, chaque partition chargée d'un groupe de trois maisons d'argent[16].
Sur le plan communal, Rossenges est dirigé par une municipalité formée de 3 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[19].
Économie
Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage étaient les principaux composants de l'économie locale. Depuis, le village s'est développé par la création de zones résidentielles, principalement occupées par des personnes travaillant à Moudon ainsi qu'avec quelques entreprises de services locales.
Notes et références
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Rossenges » (voir la liste des auteurs).
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 114