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Rouben Mamoulian

Rouben Mamoulian
Description de cette image, également commentée ci-après
Roben Mamoulian dans les années 1930.
Naissance
Tiflis, Empire russe
NationalitĂ© d'origine : Drapeau de l'ArmĂ©nie ArmĂ©nien
naturalisĂ© : Drapeau des États-Unis AmĂ©ricain
DĂ©cès (Ă  90 ans)
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession RĂ©alisateur, producteur
Films notables Docteur Jekyll et M. Hyde
La Reine Christine
La Belle de Moscou

Rouben Mamoulian (en armĂ©nien : ŐŚŐ¸Ö‚Ő˘Ő§Ő¶ Ő„ŐˇŐ´Ő¸Ö‚Ő¬ŐĄŐˇŐ¶) est un rĂ©alisateur et producteur de cinĂ©ma amĂ©ricain d'origine armĂ©nienne, nĂ© le Ă  Tiflis (Empire russe, aujourd'hui Tbilissi, GĂ©orgie) et mort le Ă  Los Angeles (États-Unis). Il rĂ©alisa le premier film en couleurs (Technicolor) de l'histoire du cinĂ©ma, Becky Sharp, en 1935.

Biographie

Rouben Mamoulian[1],[2],[3],[4],[5] naît dans une famille arménienne de l'Empire tsariste. Son père, Zachary Mamoulian, était un banquier et sa mère, Virginia Kalantarian, dirigeait la société théâtrale de Tbilissi.

Après avoir suivi ses études secondaires au Lycée Montaigne de Paris, Rouben Mamoulian rentre en Russie pour suivre des études de droit à l'université de Moscou[6],[7],[8], il abandonne ses études de droit pour suivre des cours d'art dramatique auprès d'Evgueni Vakhtangov, élève de Constantin Stanislavski[9].

En 1920, il suit sa sœur à Londres où il créera une compagnie théâtrale.

En 1923, il émigre aux États-Unis.

Sa mise en scène la plus notable est la création de l’opéra Porgy and Bess, (de George Gershwin, Dorothy et DuBose Heyward) à l'Alvin Theater de Broadway à New York en 1935[10].

Il tourne son premier film Applause en 1929[11] qui fait partie des premiers films parlants[12].

Il meurt à l'âge de 90 ans, le au Motion Picture and Television Hospital[13] de Woodland Hills à Los Angeles[14],[15]. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park de Glendale dans le Comté de Los Angeles[16].

Une étoile lui est dédiée le sur le Walk of fame[17].

Depuis décembre 2002, les archives Robert Mamoulian sont déposées à la Bibliothèque du Congrès[18],[19].

Analyse

Rouben Mamoulian[20],[21],[22],[23],[24] adopte un découpage vif, il utilise la caméra de façon fluide, et utilise avec assurance des techniques de fondu et d'effets optiques dès son premier film, Applause. Son film Aimez-moi ce soir est considéré comme son chef-d'œuvre[25].

Filmographie

Par ailleurs, il débuta en 1944 le tournage de Laura[52], avec Gene Tierney, Dana Andrews et Vincent Price, mais n'est pas crédité au générique car il fut rapidement renvoyé par Otto Preminger pour divergences artistiques. Il en fut de même en 1960 avec Cléopâtre[53] (Cleopatra) (sorti en 1963), où il n'est pas non plus crédité car remplacé en cours de tournage par Joseph L. Mankiewicz.

Notes et références

  1. ↑ (en) « Rouben Mamoulian | American director Â», sur Encyclopedia Britannica (consultĂ© le )
  2. ↑ « ROUBEN MAMOULIAN Â», sur Encyclopædia Universalis (consultĂ© le )
  3. ↑ (it) « MAMOULIAN, Rouben in "Enciclopedia del Cinema" Â», sur treccani.it (consultĂ© le )
  4. ↑ (en) « Mamoulian, Rouben (1898-1987), stage and film director | American National Biography Â», sur anb.org (DOI 10.1093/anb/9780198606697.001.0001/anb-9780198606697-e-1802286, consultĂ© le )
  5. ↑ « RĂ©trospective Rouben Mamoulian - La CinĂ©mathèque française Â», sur cinematheque.fr (consultĂ© le )
  6. ↑ « Rouben Mamoulian - CinĂ©mathèque française Â», sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consultĂ© le )
  7. ↑ « CinĂ©-club : Rouben Mamoulian Â», sur cineclubdecaen.com (consultĂ© le )
  8. ↑ « ROUBEN MAMOULIAN Â», sur cinememorial.com (consultĂ© le )
  9. ↑ « Rouben MAMOULIAN Â», sur encinematheque.fr (consultĂ© le )
  10. ↑ (nl) Redactie, « Rouben Mamoulian en George Gershwin volgens Joseph Horowitz Â», sur Biografieportaal, (consultĂ© le )
  11. ↑ (en-US) « Rouben Mamoulian | Biography, Movie Highlights and Photos Â», sur AllMovie (consultĂ© le )
  12. ↑ (en-GB) Ronald Bergan, « Ronald Bergan: Rouben Mamoulian, the natural born cineaste Â», The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. ↑ (en-US) « History Â», sur MPTF (consultĂ© le )
  14. ↑ (en-US) Peter B. Flint, « Rouben Mamoulian, Broadway Director, Is Dead Â», The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. ↑ (en-US) Jill Stewart, « From the Archives: Rouben Mamoulian, Last Surviving Founder of Directors Guild, Dies Â», sur latimes.com (consultĂ© le )
  16. ↑ (en-US) « Rouben Mamoulian Â», sur Find a grave
  17. ↑ (en-US) « Rouben Mamoulian | Hollywood Walk of Fame Â», sur walkoffame.com (consultĂ© le )
  18. ↑ (en-US) « Mamoulian Collection Arrives at the Library (March 2003) - Library of Congress Information Bulletin Â», sur www.loc.gov (consultĂ© le )
  19. ↑ (en-US) Rouben Mamoulian, Rouben Mamoulian papers (lire en ligne)
  20. ↑ (en-GB) « Rouben Mamoulian: one of the great American directors Â», sur TheTLS (consultĂ© le )
  21. ↑ (en) Dan Harmon, « Biography Celebrates "The Most Important Filmmaker You've Never Heard Of" Â», sur wuwm.com (consultĂ© le )
  22. ↑ (en-US) Dan Callahan, « The Strange Case of Rouben Mamoulian Â» (consultĂ© le )
  23. ↑ (en-US) Adrian Danks, « Mamoulian, Rouben Â», sur Senses of Cinema, (consultĂ© le )
  24. ↑ (en-US) « Rouben Mamoulian, Reconsidered - Harvard Film Archive Â», sur library.harvard.edu (consultĂ© le )
  25. ↑ 501 rĂ©alisateurs, Ed. Omnibus, p. 97, 2009
  26. ↑ (en-US) « Film Review: Director Rouben Mamoulian, Reconsidered. Starting with "Applause" Â», sur The Arts Fuse, (consultĂ© le )
  27. ↑ (en) John Greco, « City Streets (1931) Rouben Mamoulian Â», sur Twenty Four Frames, (consultĂ© le )
  28. ↑ « Docteur Jekyll et Mr. Hyde (1931) de Rouben Mamoulian Â», sur L'Oeil sur l'Ecran (consultĂ© le )
  29. ↑ CinemaFantastique.net, « Docteur Jekyll et Mister Hyde Â», sur CinemaFantastique.net (consultĂ© le )
  30. ↑ (en-US) Peter H. Kemp, « Love Me Tonight Â», sur Senses of Cinema, (consultĂ© le )
  31. ↑ (en-US) Eric Henderson, « DVD Review: Love Me Tonight Â» (consultĂ© le )
  32. ↑ « Le Cantique des Cantiques (1933) de Rouben Mamoulian Â», sur L'Oeil sur l’Écran (consultĂ© le )
  33. ↑ (en-US) Danny Fortune, « 'The Song of Songs': Marlene Dietrich Ventures on Her Own Â» (consultĂ© le )
  34. ↑ « La Reine Christine (1933) de Rouben Mamoulian Â», sur L'Oeil sur l'Ecran (consultĂ© le )
  35. ↑ (en) David Parkinson, « Queen Christina Â», sur Empire, (consultĂ© le )
  36. ↑ (en-GB) Alex von Tunzelmann, « Phoney heterosexual romance aside, this is surprisingly credible Â», The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  37. ↑ (en-US) « We Live Again (1934) | Â», sur shebloggedbynight.com, (consultĂ© le )
  38. ↑ (en) « Becky Sharp - Film (Movie) Plot and Review - Publications Â», sur filmreference.com (consultĂ© le )
  39. ↑ (en) Judy, « Becky Sharp (Rouben Mamoulian, 1935) Â», sur Movie classics, (consultĂ© le )
  40. ↑ (en) Variety Staff et Variety Staff, « The Gay Desperado Â», sur Variety, (consultĂ© le )
  41. ↑ (en-US) Ken Hanke, « High, Wide and Handsome Â», sur Mountain Xpress (consultĂ© le )
  42. ↑ (en) Hal C. F. Astell, « Golden Boy (1939) Â» (consultĂ© le )
  43. ↑ (en) « Golden Boy (1939) Â» (consultĂ© le )
  44. ↑ Justin, « Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste: Le Signe de Zorro - The Mark of Zorro, Rouben Mamoulian (1940) Â», sur Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste, (consultĂ© le )
  45. ↑ (en-US) Bosley Crowther, « THE SCREEN; 'The Mark of Zorro,' With Tyrone Power, Not Mr. Fairbanks, at the Roxy--New Film at the Rialto Â», The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  46. ↑ Justin, « Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste: Arènes sanglantes - Blood and Sand, Rouben Mamoulian (1941) Â», sur Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste, (consultĂ© le )
  47. ↑ (en-US) T. S, « At the Roxy Â», The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  48. ↑ (en-US) Wesley Emblidge, « Review: Rouben Mamoulian’s “Rings on Her Fingers,” Starring Gene Tierney and Henry Fonda Â», sur The Old Hollywood Times, (consultĂ© le )
  49. ↑ « BFI Screenonline: Gone to Earth (1950) Â», sur www.screenonline.org.uk (consultĂ© le )
  50. ↑ Justin, « Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste: La Renarde - Gone To Earth, Michael Powell et Emeric Pressburger (1950) Â», sur Chroniques du CinĂ©phile Stakhanoviste, (consultĂ© le )
  51. ↑ « La Belle de Moscou | Silk Stockings | Rouben Mamoulian Â», sur Flagey (consultĂ© le )
  52. ↑ (en-GB) Philip French, « Laura – review Â», The Observer,‎ (ISSN 0029-7712, lire en ligne, consultĂ© le )
  53. ↑ (en) « The Case for “Cleopatra” Â», The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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