Le Cameroun compte près de 121 668 km de routes principales dont 20 000 km de routes bitumées en 2022 (selon le ministère des travaux publics[1]). Trois axes routiers transafricains traversent le Cameroun:
Le réseau routier camerounais dispose de quatre catégories de routes [2] :
Les routes nationales
Les routes nationales (N) qui relient essentiellement les chefs-lieux de région à la capitale Yaoundé et le Cameroun au pays voisins, constituent l’ossature du réseau.
Les routes régionales
Les routes régionales (P) qui relient, à l’intérieur d’une région, les chefs-lieux de département, à la capitale régionale.
Les routes départementales
Les routes départementales qui relient, à l’intérieur d’un département, les arrondissements aux chefs-lieux de département.
Les routes rurales
Les routes rurales qui desservent les campagnes, les plantations, les zones industrielles locales… elles permettent de relier les zones de production aux marchés locaux ou aux centres de commercialisation.
Cette classification a été fixée par le décret présidentiel du .
Le financement de l'entretien des routes est assuré par le fond routier[4], créé en et placé sous la tutelle du ministère des finances.
Bibliographie
Stéphane Prévitali, Le Cameroun par les ponts et par les routes : la naissance d'une nation vue par un terrassier, 1953-1963, Karthala, 1988, 350 p. + pl. (ISBN2-86537-221-9)
Maurice Rondet-Saint, Sur les routes du Cameroun et de l'A.E.F, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, Paris, 1933, 250 p.