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Réseau radical

Réseau radical
Histoire
Fondation
2002
Dissolution
2006
Successeur
Les Nôtres
Scission de
Organisation
Fondateur
Idéologie
Positionnement
Site web

Le Réseau radical était un pôle de réflexion nationaliste révolutionnaire et solidariste issu d'une scission d'Unité radicale en 2002.

Historique

Certains des fondateurs du Réseau radical, comme Christian Bouchet, sont issus de la fraction nationaliste révolutionnaire d'Unité radicale[2], qu'ils avaient quitté en [3].

Le Réseau radical est dirigé par un bureau politique composé de Luc Bignot, Christian Bouchet et Giorgio Damiani[3].

Il rejetait catégoriquement le clivage gauche-droite et puisait ses références idéologiques à la fois dans la pensée d'Alexandre Douguine, de François Duprat, de Jean Thiriart, de Julius Evola, mais aussi de socialistes tels que Louis Auguste Blanqui. Les activités du Réseau étaient coordonnés par le CSR (Conseil solidariste radical).

Il se prononçait en faveur d'un projet politique et de réflexion s'inscrivant dans une position anticapitaliste, sociale et solidariste, antiaméricaine et antisioniste, de préservation des différences culturelles des peuples dans un bloc eurasien.

Le symbole du Réseau radical est le trident. Il possède une revue mensuelle, intitulée Résistance, un bimestriel dédié à son groupe jeunesse (Jeune résistance) et une lettre d'information interne (La lettre du réseau radical), auxquels s'ajoutent deux maisons d'édition (Avatar et Ars Magna) et le site internet Vox NR[4]. Se rapprochant du groupe italien Sinistra nazionale, il crée un Réseau géopolitique européen qui se veut être l'héritier du Front européen de libération et publie lui aussi une revue, La nation eurasienne[5].

En février 2003, une délégation comprenant des membres du Réseau radical (en compagnie du dirigeant du mouvement belge Nation et d'un cadre du Parti des musulmans de France) visite l'Irak pour soutenir Saddam Hussein. Le Réseau radical est également un soutien du régime iranien[6].

Par ailleurs, le Réseau radical soutenait les luttes d'indépendance nationales et les régimes anti-impérialistes. Par exemple soutien à Saddam Hussein et à la guérilla irakienne, à la Palestine, à la République islamique d'Iran, à la République de Serbie-et-Monténégro, au Président du Venezuela Hugo Chávez, à Carlos, etc.

Le groupe est en mauvais termes avec le Parti communautaire national-européen et les Identitaires, ces derniers allant jusqu'à renverser le stand tenu par le Réseau radical au colloque du GRECE[7] et un autre affrontement cause presque l'éborgnement d'un militant à l'aide d'une fourchette[8].

Le Réseau radical est dissous par ses initiateurs durant le premier trimestre 2006 et devient un cercle politique, Les Nôtres, qui prône l'entrisme[4],[9].

Notes et références

  1. Clément Parrot, « Récit. 14 juillet 2002 : le jour où Jacques Chirac a failli être assassiné », France Info, (consulté le ).
  2. Mouvement dont un sympathisant, Maxime Brunerie, a tenté d'assassiner le président de la République française Jacques Chirac le 14 juillet de la même année[1].
  3. a et b « Les Nôtres — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  4. a et b Lilian Mathieu, « 11. Les vertus du point de vue relationnel : Le cas de l’extrême droite radicale contemporaine », dans La consistance des crises : Autour de Michel Dobry, Presses universitaires de Rennes, coll. « Res publica », , 245–261 p. (ISBN 978-2-7535-8537-9, lire en ligne)
  5. Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg, Les Droites extrêmes en Europe, Editions du Seuil, (ISBN 978-2-02-117652-0, lire en ligne)
  6. (en) Andrea Mammone, Emmanuel Godin et Brian Jenkins, Varieties of Right-Wing Extremism in Europe, Routledge, (ISBN 978-1-136-16751-5, lire en ligne)
  7. « REFLEXes | C’est la guerre ! » (consulté le )
  8. Tristan Berteloot et Mathilde Frénois, « RN : Vardon, un «nerveux en bomber» devenu candidat niçois », sur Libération (consulté le )
  9. Christophe Bourseiller, Extrémismes. enquête sur une grande peur contemporaine, CNRS editions, (ISBN 978-2-271-07362-4, lire en ligne)

Bibliographie

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