Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Certains des fondateurs du Réseau radical, comme Christian Bouchet, sont issus de la fraction nationaliste révolutionnaire d'Unité radicale[2], qu'ils avaient quitté en [3].
Le Réseau radical est dirigé par un bureau politique composé de Luc Bignot, Christian Bouchet et Giorgio Damiani[3].
Il se prononçait en faveur d'un projet politique et de réflexion s'inscrivant dans une position anticapitaliste, sociale et solidariste, antiaméricaine et antisioniste, de préservation des différences culturelles des peuples dans un bloc eurasien.
Le symbole du Réseau radical est le trident. Il possède une revue mensuelle, intitulée Résistance, un bimestriel dédié à son groupe jeunesse (Jeune résistance) et une lettre d'information interne (La lettre du réseau radical), auxquels s'ajoutent deux maisons d'édition (Avatar et Ars Magna) et le site internet Vox NR[4]. Se rapprochant du groupe italien Sinistra nazionale, il crée un Réseau géopolitique européen qui se veut être l'héritier du Front européen de libération et publie lui aussi une revue, La nation eurasienne[5].
En février 2003, une délégation comprenant des membres du Réseau radical (en compagnie du dirigeant du mouvement belge Nation et d'un cadre du Parti des musulmans de France) visite l'Irak pour soutenir Saddam Hussein. Le Réseau radical est également un soutien du régime iranien[6].
Le groupe est en mauvais termes avec le Parti communautaire national-européen et les Identitaires, ces derniers allant jusqu'à renverser le stand tenu par le Réseau radical au colloque du GRECE[7] et un autre affrontement cause presque l'éborgnement d'un militant à l'aide d'une fourchette[8].
Le Réseau radical est dissous par ses initiateurs durant le premier trimestre 2006 et devient un cercle politique, Les Nôtres, qui prône l'entrisme[4],[9].
↑Mouvement dont un sympathisant, Maxime Brunerie, a tenté d'assassiner le président de la République française Jacques Chirac le 14 juillet de la même année[1].
↑ a et bLilian Mathieu, « 11. Les vertus du point de vue relationnel : Le cas de l’extrême droite radicale contemporaine », dans La consistance des crises : Autour de Michel Dobry, Presses universitaires de Rennes, coll. « Res publica », , 245–261 p. (ISBN978-2-7535-8537-9, lire en ligne)