Růžena Svobodová, née Růžena Čápová à Mikulovice le et morte à Prague le , est une écrivaine austro-hongroise puis tchécoslovaque d'expression tchèque.
Biographie
Le père de Růžena Čápová est administrateur du domaine monastique de Mikulovice[1]. La famille déménage à Prague et Růžena passe son enfance dans le monastère de Strahov, où son père bénéficie d'un appartement de services. Son père meurt alors qu'elle est âgée de douze ans. Růžena est élève à l’école supérieure de filles puis pensionnaire du monastère à Smíchov. Elle apprend le français. Elle trouve un emploi de gouvernante, enseignante à domicile, à Nové Dvory, près de Pacov, dans une famille de parents éloignés[2]. En 1890 elle épouse un fonctionnaire et écrivain František Xaver Svoboda (1860-1943)[3].
Růžena Svobodová tient salon et reçoit nombre d'artistes dont le poète Antonín Sova, le critique František Václav Krejčí, l'écrivain Vilém Mrštík,l'actrice Hana Kvapilová, les écrivaines Marie Calma et Božena Benešová....
Elle écrit une tribune permanente dans le magazine Annunciation. En 1918, elle fonde le magazine Lípa.
Ses premières œuvres sont marquées par un réalisme analytique puis elle évolue vers un art symbolique et synthétique[4]. Dans ses premiers romans (Sur le sol sablonneux, Épi trop lourds, Naufrage, Les fils embrouillés) elle dépeint la société bourgeoise et ses préjugés qui brisent la vie des femmes. A parti du livre Les amoureuses, et avec Flammes et Flammèches, Vaines amours, Les Forestiers noirs, La source sacrée, Le jardin d’Irène, elle devient la poétesse de la vie, de l'amour, de la mort[5].
Œuvres
Œuvres traduites en français
Le signe de croix, récit, trad. G. Tilser, Gazette de Prague, .
Mariage tzigane, récit, trad. J. L. Chollet, Gazette de Prague, 9 et .
Un ami, récit, trad. Léon Chêne,Gazette de Prague, en feuilleton de 5 épisodes 6 - 24 sept. 1924 Rééd. J. Chopin, Veillées de Bohême.