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S Trianguli Australis

S Trianguli Australis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 01m 10,71590s[1]
Déclinaison −63° 46′ 35,5324″[1]
Constellation Triangle austral
Magnitude apparente 6,41[2] (5,95 – 6,81)[3]

Localisation dans la constellation : Triangle austral

(Voir situation dans la constellation : Triangle austral)
Caractéristiques
Type spectral F8 II[4]
Indice B-V 0,567 ± 0,020[5]
Variabilité δ Cep[6]
Astrométrie
Vitesse radiale +2,2 ± 1,3 km/s[7]
Mouvement propre μα = −2,244 mas/a[1]
μδ = −2,804 mas/a[1]
Parallaxe 1,075 3 ± 0,030 1 mas[1]
Distance 3 030 ± 80 al
(930 ± 30 pc)
Magnitude absolue −3,53[8]
Caractéristiques physiques
Masse 2,8 M☉[9]
Rayon 39,2 R☉[9]
Gravité de surface (log g) 2,1 ± 0,1[2]
Température 5 976 ± 67 K[2]
Métallicité [Fe/H] = +0,12 ± 0,05[2]

Désignations

S TrA, CD-63 1146, CPD-63 3765, HD 142941, HIP 78476, HR 5939, SAO 253377 [10]

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S Trianguli Australis (en abrégé S TrA) est une étoile variable jaune-blanc de la constellation du Triangle austral. C'est une étoile faible proche de la limite de visibilité à l'œil nu, avec une magnitude apparente visuelle moyenne de 6,41[2]. Sur la base d'une parallaxe annuelle de 1,08 mas[1], elle est située à 3 030 années-lumière de la Terre.

S Trianguli Australis est une variable Céphéide classique dont la magnitude apparente varie entre 5,95 et 6,81 sur une période de 6,323 44 jours[3]. C'est une géante lumineuse avec un type spectral nominal de F8 II[4], qui pulse entre les types spectraux F6II-G2[3]. L'étoile a 2,8 fois la masse du Soleil et 39,2 fois le rayon du Soleil[9]. Elle perd de la masse à un rythme estimé à 2,8.10−10 M☉·an−1[8].

Références

  1. ↑ a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. ↑ a b c d et e Caroline Soubiran, Jean-François Le Campion, Nathalie Brouillet et Laurent Chemin, « The PASTEL catalogue: 2016 version », Astronomy & Astrophysics, vol. 591, no 118,‎ , A118 (DOI 10.1051/0004-6361/201628497, Bibcode 2016A&A...591A.118S, arXiv 1605.07384)
  3. ↑ a b et c Christopher Watson, « S Trianguli Australis », sur AAVSO Website, American Association of Variable Star Observers, (consulté le )
  4. ↑ a et b Nancy Houk et A. P. Cowley, « Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars », Ann Arbor : Dept. Of Astronomy, Ann Arbor, Michigan, vol. 1,‎ (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  5. ↑ E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. ↑ N. N Samus', E. V Kazarovets, O. V Durlevich, N. N Kireeva et E. N Pastukhova, « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  7. ↑ J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  8. ↑ a et b Hilding R. Neilson et John B. Lester, « On the Enhancement of Mass Loss in Cepheids Due to Radial Pulsation », The Astrophysical Journal, vol. 684, no 1,‎ , p. 569–587 (DOI 10.1086/588650, Bibcode 2008ApJ...684..569N, arXiv 0803.4198)
  9. ↑ a b et c I. A. Usenko, A. Yu. Kniazev, L. N. Berdnikov et V. V. Kravtsov, « Spectroscopic studies of Cepheids in Circinus (AV Cir, BP Cir) and Triangulum Australe (R TrA, S TrA, U TrA, LR TrA) », Astronomy Letters, vol. 40, no 12,‎ , p. 800 (DOI 10.1134/S1063773714110061, Bibcode 2014AstL...40..800U)
  10. ↑ (en) V* S TrA -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Lien externe

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