Sadri Khiari (arabe : صدري الخياري), né le à Tunis, est un militant tunisien.
Biographie
Il voit le jour dans une famille de militants communistes, son père Belhassen Khiari ayant occupé le poste de secrétaire général de l'Union syndicale des travailleurs tunisiens. Depuis 2003, il est titulaire d'un doctorat en science politique[1].
Installé en France depuis , il est l'un des membres fondateurs du mouvement des Indigènes de la République (MIR). Il est l'un des auteurs du projet d'Appel des indigènes rendu public en janvier 2005. Il est l'un des dirigeants du MIR qui, depuis février 2010, s'est transformé en parti, le Parti des Indigènes de la République.
Pour une politique de la racaille : immigrés-e-s, indigènes, et jeunes de banlieues, Paris, Éditions Textuel, coll. « Essais et documents », , 174 p. (ISBN2-84597-186-9).
Sadri Khiari, « Le Renouveau du mouvement démocratique tunisien », dans Olfa Lamloum et Bernard Ravenel [sous la dir. de], La Tunisie de Ben Ali : la société contre le régime, Paris, Éditions L'Harmattan, (ISBN2747522121), p. 167-196.
Sadri Khiari, « Bourguiba et les bourgeois. La crise de 1970-1971 », dans Michel Camau et Vincent Geisser [sous la dir. de], Habib Bourguiba : la trace et l'héritage, Paris, Éditions Karthala, (ISBN9782845865068), p. 357-370.
Sadri Khiari, « Nous avons besoin d'une stratégie décoloniale », dans Félix Boggio Éwanjé-Épée et Stella Magliani-Belkacem [coord. par], Race et capitalisme, Paris, Éditions Syllepse, , 170 p. (ISBN978-2-84950-350-8).
« Le Zaïm et l'Artisan. De Bourguiba à Ben Ali » avec Olfa Lamloum, Annuaire de l'Afrique du Nord, Aix-en-Provence, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, 1998
« Reclassements et recompositions au sein de la bureaucratie syndicale depuis l'Indépendance. La place de l'UGTT dans le système politique tunisien », Centre d'étude et de recherche internationale, dossier « La Tunisie sous Ben Ali », (lire en ligne)
« L'Opposition tunisienne et le », Le Maghreb après le . Notes de l'IFRI, n°44, Paris, 2002, p. 87-95
« Les régimes autoritaires libérés des conditionnalités » avec Jean-François Bayart et Béatrice Hibou, Critique internationale, n°14,
« Les Tunisiens et la deuxième guerre du Golfe », Critique internationale, n°19, , p. 24-30
« Mondialisation et démocratie. Le contre-exemple tunisien », Confluences Méditerranée, n°51, automne 2004, p. 91-102
« De Wassila à Leïla, Premières dames et pouvoir en Tunisie », Politique africaine, n°95, , p. 55-70 (lire en ligne)
« Trajectoires et paradoxes de l’islam politique », ContreTemps,
« Les balbutiements du mouvement altermondialiste au Maghreb », Annuaire de l'Afrique du Nord, Aix-en-Provence, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman, 2005