Saint-Martin-Belle-Roche possède un Intermarché Contact ainsi qu'une station service situés au lieu-dit Chassagne. Dans cette petite zone est également présente une pharmacie, une boulangerie, ainsi qu'une station de lavage.
Le village possède également un bar-tabac : « Le Saint Martin » ainsi que deux restaurants : « Chez Yvon et Colette » en face de l'église, et « Le Port Saint Nicolas »[1], en bord de Saône.
Des coiffeurs, le cabinet du docteur Ferrain, un kinésithérapeute et le cabinet d'infirmier sont également à la disposition des habitants.
Le village possède son gymnase et ses terrains de tennis, et possède un club de basket-ball. Il possède également son club de football, en alliance avec le village voisin : Senozan, puisque le club se nomme « USSMS : Saint Martin-Senozan ».
La construction d'une maison de repos dans la zone commerciale de Saint-Martin a débuté en avril 2020. Accolée à la pharmacie du village, le but est de réunir en cet endroit un pôle médical.
La construction de logements sociaux ainsi que de nouveaux appartements est prévue.
Située à moins de 8 km de Mâcon, Saint-Martin-Belle-Roche reste une commune rurale, rythmée par diverses formes d'agriculture : cultures, élevage, viticulture...
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Saint-Martin-Belle-Roche est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), zones urbanisées (17,5 %), mines, décharges et chantiers (11,3 %), eaux continentales[Note 5] (5,6 %), forêts (3,4 %), prairies (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Histoire
1793 : Saint-Martin-de-Senozan, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Saint-Martin-Belle-Roche[14].
En 1894, par décret, Saint-Martin-de-Senozan devient Saint-Martin-Belle-Roche.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 1 390 habitants[Note 6], en évolution de +0,72 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
D'une part, la commune accueille le siège social de Régilait, entreprise française de l'industrie agroalimentaire créée dans l'immédiat après-guerre[19], spécialisée dans la transformation et le conditionnement de produits laitiers. Le principal site de transformation de cette entreprise se situe également sur le territoire de Saint-Martin-Belle-Roche. La société est leader mondial des laits en poudre granulés et leader en France des laits concentrés[20].
D'autre part, les carrières Masson[21], entrées en service à la fin du XIXe siècle, sont présentes de l'autre côté de l'autoroute A6, toujours sur le territoire communal, exploitant une roche sédimentaire vieille de 25 millions d'années (coquillage compressé) teintée de rose. Ces carrières de calcaire sont très appréciées, ce qui fait de Saint-Martin-Belle-Roche une commune renommée pour sa pierre de qualité (non gélive), utilisée pour les pierres tombales, les pavés pour les sols, les margelles pour les piscines, etc.
Une carrière de pierre exploitée par l'entreprise familiale Masson.
Culte
Saint-Martin-Belle-Roche appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny (avec le père Bernard Blondaux pour curé) et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
À Saint-Martin-Belle-Roche est implanté le carmel Saint-Joseph, maison-mère de l'Institut de vie contemplative fondé le par Léontine Jarre. Les carmélites de Saint-Joseph sont présentes dans dix pays.
Galerie de photos
Vieux clocher roman du XIIe siècle de Saint-Martin-Belle-Roche, monument historique depuis 1942.
Mairie de Saint-Martin-Belle-Roche.
« La Commune, à la mémoire des Français d'Outre-Mer morts pour la France ».
Château de Saint-Martin-Belle-Roche, monument historique depuis 1987.
Pour approfondir
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
↑Société fondée en tant que France Lait, qui traitait en 1970, quotidiennement, 1300000 litres de lait (Bifilac, Régilait, Quicklait) et employait alors 400 salariés. Source : Régis Martin, Villes et villages de Saône-et-Loire, Comité départemental d’expansion économique de Saône-et-Loire, Mâcon, 2e trimestre 1971.
↑Source : « Petit-déjeuner historique ! », 71 Le Mag' (magazine trimestriel du conseil départemental de Saône-et-Loire), n° 36, février 2024 (page 27).
↑Entreprise familiale vendue en juillet 2021 par Jean-Claude Masson à Olivier Perraud, propriétaire de Grosne Terrassement et Mâcon Granulats. Source : Le Journal de Saône-et-Loire du vendredi 18 février 2022.