Saint Martin serait venu évangéliser les Flandres et y aurait perdu son âne dans les dunes. Les enfants du pays auraient alors cherché l'âne et l'auraient retrouvé[2]. Pour les remercier, Saint Martin aurait transformé les crottes de l'âne en volaeren (formés de 3 boules de brioche assemblées) pour les distribuer aux enfants[2],[1].
La tradition est particulièrement vivace en Flandre qu'elle soit française ou belge[5]. La tradition y est de faire des betteraves sculptées[1] et de distribuer des spéculoos et des folards (ou voelaren) aux enfants[1].
Dans les pays germaniques (y compris l'Alsace) et scandinaves, il est de tradition de déguster une oie rôtie le jour de la Saint-Martin, correspondant à la veille de l'Avent. C'est alors que les oies sont les plus grasses. Une oie est également au menu de la Noël (donc après l'Avent) dans ces contrées.
Pour célébrer la Saint-Martin, les enfants se promènent dans les rues, tenant à bout de bras leurs lanternes illuminées.
Les écoles germaniques organisent souvent à cet effet une fête scolaire où tous les enfants se rassemblent. Ils vont alors chanter des chansons pour saint Martin, donner à manger à l'âne et faire le tour de la ville avec les lanternes tout comme dans le nord de la France.
Illustration des festivités de la Saint-Martin à Düsseldorf en 1863.
Carte postale de 1913, représentant la Saint-Martin à Erfurt.
Enfants avec des lanternes pendant le défilé de la Saint-Martin en 1949.
Enfants faisant du porte à porte le soir de la Saint-Martin à Cologne, en 2015.
↑ abc et dAmélie Vermeulen, « Flandre : La Saint-Martin bien vivante, malgré quelques entorses à la tradition », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).