Comme tous les ans, Bruno, agriculteur quelque peu porté sur la boisson, et son père Jean, éleveur bovin, participent au Salon de l'agriculture à Paris. Alors que Jean voudrait que Bruno reprenne l'exploitation familiale, celui-ci ne pense qu'à noyer son mal-être dans l'alcool au travers d'une route des vins improvisée au sein du salon. Désireux de renouer avec Bruno à la suite de la mort récente de sa femme, Jean propose alors à son fils de réaliser cette route des vins. En compagnie d'un mystérieux chauffeur de taxi prénommé Mike, les deux hommes s'élancent ainsi pour une semaine sur les routes de France...
Une partie du film a également été tournée au Salon de l'agriculture. Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde devaient dès lors apparaître à la dernière minute car ils étaient très vite reconnus et les gens s'approchaient inévitablement[2].
Lors du tournage, Benoît Poelvoorde n'a pas hésité à boire du vrai vin pour certaines séquences importantes, notamment lors des scènes tournées durant le Salon de l'agriculture, comme le relate Benoît Delépine : « Il faut savoir que cette scène, comme celle des “dix stades de l’alcool”, Benoît l’a jouée très Actors studio. Bref, ce n’est pas du jus de raisin qu’il buvait. Et on voit à l’image que Gustave Kervern lui chuchote ses dialogues tellement il a peur qu’il n’y arrive pas. »[3].
Sur le site Allociné, le film obtient la note de 3,4/5, à partir de l'interprétation de 34 critiques de presse.
Olivier Bousquet de VSD note le film 5/5, sa réaction étant : « Il souffle sur ce Saint Amour un grand vent de liberté. Celui qui rend les joues roses et pique au nez. Qui enivre aussi, sans pour autant filer la gueule de bois. »
Pour le journal Sud Ouest, lui attribuant la note de 4/5, « Saint-Amour n'est pas un film d'ivrogne ou une pochade de bons vivants. C'est au contraire, dans sa délicatesse, dans sa mélancolie et dans son humour, une comédie au cœur lourd qui se console avec la fiction. Et nous console au passage. »