Le territoire de Salquenen s'étend sur 11,34 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 10,4 % de sa superficie, les surfaces agricoles 20,1 %, les surfaces boisées 53,0 % et les surfaces improductives 17,0 %[3].
L'évolution de Salquenen de village paysan en village viticole commence après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, il compte 203 hectares de vignes, plus de quarante domaines viticoles et environ 1 400 habitants.
Les Hospitaliers
Salquenen est une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont l'existence est attestée depuis 1235[5]. Ce fut ensuite un membre de la commanderie de l'Hôpital-sous-Conflans puis enfin un membre de la commanderie de Chambéry avant que les Hospitaliers ne vende ce bien en 1655[6].
Population et société
Démographie
Évolution de la population
Salquenen compte 1 659 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 146 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 12,7 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Salquenen entre 1850 et 2020[7],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 30,9 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 28,3 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[8].
La même année, la commune compte 782 hommes pour 785 femmes, soit un taux de 47,1 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[8].
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Cette église catholique a été élevée en 1887 par l'architecte Joseph de Kalbermatten. Style historicisant, intérieur néogothique. Sur les voûtes, décor peint Jugendstil, dans le chœur, peintures murales dues à Otto Haberer, 1920. Vitraux signés Werner Zurbriggen, 1967[9].
Maison traditionnelle.
Ancienne ruelle.
Maison ancienne.
Chapelle Notre-Dame des Douleurs.
Église Saint-Jean-Baptiste en 2014.
Personnalité liée à la commune
Jean-Michel Cina (1963-), conseiller d'État, est originaire de la commune.
↑Abbé J. Gremaud, Documents relatifs à l'histoire du Vallais, t. 1, Lausanne, Georges Bridel, (lire en ligne), p. 319-320 (N°406)
1235: frère guillaume de Chaumont, commandeur de la maison de l'Hôpital de Conflans, du consentement de Pierre de la
Cluse, commandeur de la maison de l'hôpital de Salquenen et de Bernard, maître de la maison de l'Hôpital du Simplon. (la): « frater Willermus de Chomunt commendator domus hospitalis de Conflens, de consensu fratris Petri de la Clusa commendatoris domus hospitalis de Salqueno et fratris Bernardi, magistri domus hospitalis de Semplon ».
↑Jean-Pierre Dubourgeat, « L'Hôpital-sous-Conflans aux derniers temps des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (XVIe – XVIIe siècles) », Bulletin de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, , p. 6 (lire en ligne)
Frère Pierre de la Cluse, commandeur de l'Hôpital de Salquenen (1235).
↑Guide artistique de la Suisse : Fribourg, Freiburg, Valais, Wallis, vol. 4b, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 604 p. (ISBN978-3-906131-99-3), p. 487.
↑ a et bPascal Thurre, Ketty Rouvinez, Bernard Bornet, Raymund Wirthner-Zeller, Louis Mühlemann et Alexandre Gisiger, Les Communes Valaisannes et leurs Armoiries, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, (ISBN2-88114-003-3), p. 106.