En dépendent les lieux-dits et hameaux : les Baugères, la Bédaudière, Beuzin, le Bois-Jarry, le Bourg, la Brosse, le Buron, les Cures, les Dublières, l'Étang, la Gagnerie, le Grand-Clos, les Grandes-Derries, la Monpasière, le Moulin-Neuf, les Noues, les Oulas, la Paillette, la Perchaudière, le Petit-Bois, les Renardières, le Tertre, la Tuffière, la Varenne, etc[2].
Relief et géologie
L'altitude de la commune varie de 22 à 57 mètres et sa superficie est de près de 3 km2 (297 hectares), avec en 1996, 22 hectares en prés, 12 hectares en jardins et 37 hectares en bois[2].
Sarrigné se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[3]. Le terrain crétacé et le grès se montrent à l'est de la commune.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marcé à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication
La D 116 (Plessis-Grammoire / Bauné) traverse la commune dans sa partie centrale et le bourg d'ouest en est, qui s'est développé le long des principales voies de communication.
L’autoroute A11 dite l'Océane traverse la partie nord du territoire de Sarrigné.
Transports
La commune est desservie par les bus.
Urbanisme
Typologie
Au , Sarrigné est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Loire-Authion[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (41 %), zones urbanisées (20,2 %), forêts (14 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), prairies (11,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Formes anciennes du nom : Sarrigneium en 1200, Capella de Sarrigneio en 1320[2], Sarigné en 1793, et Sarrigné en 1801[16].
Histoire
Préhistoire
Le Dr Gruet indique la découverte d'une hache en pierre polie[17].
Moyen Âge
La terre, appartient primitivement aux Aménard, seigneurs de Daon[17].
Ancien Régime
En est seigneur René de Montortier, 1525, sieur de la Verrine, avocat à Angers ; René de la Roussière, 1539-1553 ; Françoise de Montallais, veuve de Jean de Bueil, 1571 ; Anne de Bueil ; Honorat d'Acigné 1626, comte de Grandbois ; Gaspard de Daillon du Lude, baron de Briançon, évêque d'Albi, 1688 ; et les seigneurs de Briançon jusqu'à la Révolution. Le dernier seigneur de Sarrigné en est Charles-François Lefebvre, marquis de l'Aubrière[17].
Le manoir, avec maison forte et pont-levis, joignait l'église et le chemin de Corné. Cette maison dite le Château, avec jardin, cour, fossés, et terres, est mise sous séquestre national la Révolution sur Charles Lefebvre, comte de Méral, fils du marquis de Laubrière[17].
La paroisse dépend au XVIIIe siècle de l'Archidiaconé d'Angers, de l'archiprêtré d'Andard, de l’élection, des aides, du grenier à sel et du district d'Angers[17].
La Révolution
L'assemblée électorale pour les États Généraux se tient le le syndic municipal[17].
Époque contemporaine
L'électrification de la commune est fait en 1925, et l'adduction d'eau potable en 1977[17].
14 habitants seront tués durant la Première Guerre mondiale[2].
Le P.L.U.I. est géré par la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, dont Sarrigné fait partie.
La commune adhère également au S.I.V.M. de Brain-sur-l'Authion.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Sarrigné fait partie du canton d'Angers-Trélazé et de l'arrondissement d'Angers[23]. Ce canton compte alors quatre communes et une fraction d'Angers. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-7, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[24].
Population et société
Population sous l'Ancien Régime
Sous l'Ancien Régime la population était exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 848 habitants[Note 4], en évolution de +4,18 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Présence d'une salle communale, inaugurée en mars 1987, d'une bibliothèque, de terrains de sports dont un terrain de football, d'un jeu de boule de fort fondé en 1901[17].
À la fin du XXe siècle, la fête communale a lieu lors de la Saint-Jean[17].
Enseignement
En 1819, une institutrice enseigne aux jeunes filles. En 1821, la commune a une école. En 1857, les sœurs de Sainte-Marie-la-Forêt ouvrent une école de filles. En 1842, une maison avec dépendances est acquise pour servir à la tenue d'une école primaire de garçons. Plus tard, le bâtiment menaçant ruines, une école communale de garçons est aménagée dans celui de la mairie (travaux de construction adjugés en 1880, architecte Beignet)[2].
En 1952, la commune possède une école publique mixte à une classe[2].
Sports
Les Foulées de Sarrigné, une course à pied de 10 km créée en 2005, est organisée tous les ans. L'événement contribue à l'animation de la commune[30],[31].
Économie
Généralités
Commune rurale dépourvue d'industrie, les actifs vont majoritairement travailler à l'extérieur de la commune, notamment à Angers et dans la Z.I. de Saint-Barthélémy-d'Anjou[32].
En 1993, on recense trois exploitations qui pratiquent la polyculture et l'élevage des bovins[32].
Tissu économique
Sur 26 établissements présents sur la commune à fin 2010, 15 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services et 15 % du secteur de l'administration et de la santé[33]. Fin 2015, sur les 27 établissements actifs, 7 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 59 % de celui du commerce et des services et 19 % du secteur de l'administration et de la santé[34].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Outre un logis seigneurial ayant servi de cure au siècle dernier, le bourg comprend plusieurs maisons du XVIIIe siècle.
L'ancien cimetière est vendu au XVIIIe pour financer l'acquisition d'un nouveau. Le monument aux morts est installé au début du siècle suivant dans le cimetière communal[2].
La mairie actuelle est bâtie dans les années 1880 sous la direction de l'architecte Beignet. Elle était précédemment installée dans un immeuble des époux Normand-Busson, acquis par la commune en 1842[2].
L'église Notre-Dame n'est qu'une simple chapelle jusqu'au XIVe. L'édifice actuel date principalement du XIXe siècle : son chœur à chevet plat est du XIIe, la nef et le clocher-porche du XIXe (architecte Beignet)[35].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF35857376, lire en ligne), p. 288-289.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Loire-Authion comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN2-909051-22-6), p. 58-71 — Données consultables sur WikiAnjou.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Sarrigné, consultée le 3 mai 2013 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.