En , les SES sont au nombre de 99 dans l'armée des Alpes[1]. Lorsque les divisions de première ligne quittent les Alpes fin 1939, elles laissent leurs SES en place[7]. Les SES combattent pendant la bataille de Norvège en mai 1940[8] et pendant la bataille des Alpes en juin 1940[9].
Évolution
Dans l'Armée française de la Libération puis après 1945, les SES sont remplacées par les sections d'éclaireurs de montagne (SEM) bien que l’appellation SES subsiste en 1944-1945[2]. Leurs compétences ne se limitent plus à leur expertise en déplacement hivernal à ski et s'étendent aussi à leur capacité à évoluer en montagne estivale (alpinisme, équipements de passage, reconnaissance, encadrement des compagnies de combat, etc.). Au sein des bataillons et régiments, les SEM changent de dénomination et deviennent les sections de renseignement (SR) avec une redéfinition de leurs missions à dominante « combat en fond de vallée » avec infiltration et exfiltration « par les hauts ». La montagne devient désormais un terrain d'entraînement, elle n'est plus le théâtre des combats en altitude[10].
Les membres des SES disposent des équipements de haute montagne adéquats, en plus de leur équipement standard[3],[4]. Les vestes et les skis sont des modèles civils du commerce. Les hommes des SES portent généralement un insigne avec une étoile à cinq branches sur leur uniforme[3].
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN978-2-915239-46-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN978-2-35250-127-5).