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Seigneurie de Beyrouth

Le royaume de Jérusalem au milieu du XIIe siècle.

La seigneurie de Beyrouth était aux XIIe et XIIIe siècles un des fiefs du royaume de Jérusalem. C'était la seigneurie la plus au nord du royaume, située entre le comté de Sidon et le comté de Tripoli.

Histoire

Beyrouth fut conquise en 1110 par Baudouin Ier, roi de Jérusalem, qui le donna à Foulques de Guines. La ville fut conquise et occupée par Saladin de 1187 à 1197 avant d'être à nouveau reconquise. En 1204, elle est donnée par Amaury II de Lusignan à Jean d'Ibelin, le Vieux seigneur de Beyrouth. La ville tomba définitivement en 1291.

Féodalité

Il peut paraître curieux que cette seigneurie soit vassale du prince de Galilée et de Tibériade plutôt que du comte de Sidon, car ce comté sépare justement la seigneurie de la Principauté. La raison en est probablement la suivante : Beirouth a été prise avant Sidon, donc le comté n'était pas encore créé quand Baudouin inféoda Beyrouth à Foulques de Guines. La ville étant très éloignée du centre du royaume, il plaça le nouveau Seigneur sous la protection d'un vassal plus proche.

Liste des seigneurs

Cette liste a été établie grâce aux Lignages d'Outremer, texte généalogique traitant des familles nobles installées en Terre sainte. Elle a ensuite été amendée grâce aux travaux de Hans Eberhard Mayer[1].

Références

  1. Hans Eberhard Mayer, « The Wheel of Fortune: Seignorial Vicissitudes under Kings Fulk and Baldwin III of Jerusalem », Speculum, vol. 65, no 4,‎ , p. 860–877 (ISSN 0038-7134, DOI 10.2307/2863565, lire en ligne, consulté le )
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