En 1822, les frères Redouté en deviennent membres[1].
La Société a vécu des destins divers. Durant 10 ans, elle grandit rapidement jusqu’à compter 600 membres. La Révolution française et ses conséquences à Liège vont la frapper une première fois. En 1809, avec la période impériale, la SLE relance ses activités et, pendant ses 135 premières années d’existence, elle accompagne la prospérité de la ville jusqu'au massacre du , lorsque ses bâtiments sont entièrement détruits par les soldats allemands qui venaient de prendre la ville et d’assassiner 17 personnes sans jugement. Elle perd tout, ses locaux sont anéantis, sa très riche bibliothèque et l’ensemble de ses collections incendiés. Ruinée, il faudra attendre 1930 pour que ses activités puissent se relancer grâce à une décision de la Ville de Liège de permettre la reconstruction d’un édifice néo-classique qui sera inauguré lors du 160e anniversaire de la Société en 1939 par le bourgmestre Xavier Neujean (fils).
Les années de la seconde guerre mondiale furent à nouveau difficiles et l’activité ne se relancera vraiment qu’en 1946. À partir de cette époque, une effervescence culturelle renaît dans les domaines de la musique avec des concerts - dont les Concerts de Midi - des concours de virtuoses, du jazz, des ensembles choraux ainsi que des beaux-arts notamment avec l’APIAW, sous l’impulsion des professeurs Marcel Florkin puis Ernest Schoffeniels, mais aussi avec du théâtre, de la danse, des projections cinématographiques, des conférences dans de très nombreux domaines.
Reconnue organisme d’éducation permanente depuis 1989 par la Province de Liège et grâce à un contrat-programme auprès de la Ville, la SLE organise dans sa Maison Renaissance et « hors les murs » des expositions, concerts, concours, conférences, colloques et journées scientifiques. À la suite d'une importante rénovation, ses locaux de la place du Vingt-Août sont désormais principalement occupés par le Théâtre de Liège.
La devise originale de la Société libre d’Émulation est : « Utile Dulci ».