La Société suisse de psychanalyse (SSPsa), en allemand Schweizerische Gesellschaft für Psychoanalyse ou encore SGP, est une société suisse créée le , en présence d'Edouard Jones, de Hanns Sachs et d'Otto Rank. Parmi les 11 membres fondateurs, on trouve notamment Emil Oberholzer, qui en devient le président, Mira Gincburg, psychanalyste suisse et épouse d'Emil Oberholzer[1], le pasteurOskar Pfister et Hermann Rorschach qui est vice-président.
L'actuelle Société suisse de psychanalyse est instituée en 1966. Elle est membre de l'Association psychanalytique internationale (API) et de la Fédération européenne de psychanalyse (FEP).
Elle est dirigée par un comité national composé de membres élus pour un mandat de trois ans renouvelable une fois, sauf pour le président[2].
La Société a grandi, le nombre des membres et candidats est devenu important, et les dissensions sont apparues comme celle de Jung, celle de Binswanger plus tard, puis le mouvement de critiques sociales de Paul Parin et de Fritz Morgenthaler avec l'avènement d'une dimension d'ethnopsychanalyse. La question de l'analyse profane, celle des cures courtes initiées par Pfister, la question de l'accès à la formation et celle du remboursement des cures par les assurances sociales ont contribué à diviser et à enrichir le mouvement psychanalytique suisse. Les divergences entre kleiniens et freudiens ont été très vives ; l'influence de Lacan est restée marginale même dans sa branche de Suisse romande.
La SSPsa aujourd'hui
En 2024, la SSPsa regroupe plus de 200 membres[3] et 6 centres de formation[4] à travers la Suisse.
« Suisse romande », p. 1663-1664, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 2. M/Z. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN2-7021-2530-1).