La sonate en ut majeur K. 421, notée Allegro à , est liée à la sonate précédente dans toutes les sources. De forme simple[1] de type A—B—A’—B’, chaque membre possède des durées identiques, nettement séparées par un point d'orgue (mesures 30 et 106). La sonate repose sur un mouvement perpétuel d'une figure de doubles croches juste après la courte ouverture[2]. Ralph Kirkpatrick recommande de jouer ces passages, notamment son extension mesures 31 et suivantes, comme quatre pupitres différents d'un orchestre[3].
Elle figure les sonorités d'« une véhémente et audacieuse musique de mandoline » ou « de chitarra battente calabraise, avec des échos de fanfare de village »[1], comme on peut l'entendre dans des dizaines de sonates[4].
Ces répétitions de notes rapides, qui nécessitent « une indépendance des doigts peu commune à l'époque de Scarlatti », se présentent également dans les sonates K. 141, 366 et 455[5].
Première mesures de la Sonate en ut majeur K. 421, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 4 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme XI 30. Les autres sources manuscrites sont Münster III 58 et Vienne F 6[6].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates