Madeleine, une petite fille de huit ans, est l'unique rescapée et par conséquent témoin du triple meurtre de ses parents et de son petit frère de quatre mois. Mais la fillette, traumatisée, est complètement amnésique et mutique. L'enquête est confiée à Benoît Belgarde, commandant de police singulier et père de quatre enfants (et qui en attend un cinquième), qui est bien déterminé à retrouver le ou les coupables. Afin de venir à bout du choc post-traumatique qui affecte Madeleine, il choisit de faire appel à Marie Kempf, une ex-pédopsychiatre aux méthodes particulières. Celle-ci accepte mais impose une condition : qu'il rouvre l'enquête sur la mort de Lila, sa fille adolescente, qui s'est apparemment donné la mort trois ans auparavant…
Lors de l’audition, Pierre Aknine rencontre une deuxième enfant appelée Zélie Rixhon et l’engage pour le rôle de la petite Madeleine Frankwiller, survivante du massacre familial, parce qu’elle « n'est jamais dans une posture. Les enfants acteurs (…) jouent bien, mais ils jouent. Elle, elle ne joue pas. (…) Elle avait le regard de l'emploi »[9]. Durant tout le tournage, elle est soigneusement suivie par une psychologue n’étant autre que l’épouse de Pierre Aknine, qui avouera : « Ça n’a pas été facile pour la gamine, surtout à la fin de la série où les scènes sont beaucoup plus dures »[12].
Timothée Aknine (crédité du nom de Tim Aknine au générique), fils du réalisateur, et David Enfrein composent ensemble la totalité musicale de la série télévisée. La radio VL. souligne sur son site : « Mention spéciale au sublime générique et à sa très belle musique signée Tim Aknine et David Enfrein »[14].
Le site Allociné lui attribue une note moyenne de 3,4/5 pour 32 notes dont 4 critiques, une semaine après les deux premières diffusions[16].
Le journaliste Nicolas Dufour du Temps assure qu’elle « n’a rien à voir avec le roman éponyme bien connu de Mary Higgins Clark. (…) La multiplication des personnages, donc des angles de vue sur le drame, alourdie par des flashbacks tout à fait inutiles sur la nuit du crime, affadit l’ensemble »[4].
En revanche, Ryad Ouslimani de RTL souligne que la mini-série est « une intrigue plutôt complexe et bien ficelée »[17] et Amandine Bourgoin du Paris Match annonce que c’est « un thriller psychologique sombre et bien ficelé. Malgré le crime horrible au cœur de son intrigue et son atmosphère pesante parfois, quelques moments lumineux viennent réchauffer le téléspectateur »[9].
La semaine suivante, la mini-série perd beaucoup de téléspectateurs, environ 500 000 (2,1 points) : 2,82 millions de personnes (11.6%) pour le troisième épisode et 2,56 millions (12.5%) pour le quatrième[19].