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Stéphane Lavoué

Stéphane Lavoué
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Prix Niépce ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Stéphane Lavoué est un photographe portraitiste français né à Mulhouse en 1976.

Il est lauréat du Prix Niépce Gens d'images 2018.

Biographie

Stéphane Lavoué naît à Mulhouse en 1976. Son père est médecin militaire, il grandit entre l’Afrique et l’Allemagne, au gré des affectations de celui-ci[1].

Ingénieur diplômé de l’École supérieure du bois de Nantes en 1998[2], il part vivre en Amazonie pendant deux ans, chargé des achats pour un grand groupe industriel.

Lors de ce séjour au Brésil, il découvre le travail de Sebastião Salgado auprès des ouvriers des mines d’or de la Serra Pelada[3] sur des posters collés aux murs des favelas de Belém : « Les photos de Salgado ont été une révélation. Je me suis vraiment dit : voilà ce que j’aimerais faire, voilà la vie que je veux mener ! »[4].

De retour en France, il décide de devenir photographe professionnel après une année de formation au Centre Iris pour la photographie[1].

Il travaille pour la presse, d’abord à Libération à partir de 2001, puis il se spécialise et devient un portraitiste réputé dont les images sont publiées par Le Monde, Le Figaro, L’Équipe, New York Times, The Times, etc[5]. En 2002 il fonde le collectif Dolce Vita avec quatre autres photographes[6].

Pour « The North-East Kingdom » il effectue trois voyages de quinze jours « en quête d'un roi imaginaire en plein cœur du Vermont » entre 2013 et 2014[4].

Il obtient une commande du conseil général du Morbihan « Nourrir la planète » exposée au festival de La Gacilly. En résidence artistique à la Comédie Française pendant trois semaines, il réalise les portraits officiels des soixante comédiens de la troupe[1].

En 2016, il est lauréat de la commande photographique nationale « Une jeunesse en France » (CNAP-Ministère de la Culture) pour sa série « Leur choix - Une jeunesse bigoudène »[7].

Dans le cadre du projet La France vue d’ici, piloté par l’association Cetavoir et Médiapart, il réalise la série « Les marins de la terre » en 2017[8].

En 2018, il est récompensé par le Prix Niépce Gens d'images[9]. Il réalise la photo illustrant le septième album de Jamait, Mon Totem, sorti le 12 octobre 2018[10].

Stéphane Lavoué vit et travaille avec sa compagne, la journaliste Catherine Le Gall[1], à Cap Caval à la pointe du Sud du Finistère[11],[12], où il développe des travaux ancrés dans la culture locale[13]. Ses images sont diffusées depuis 2010 par Pasco&Co[14].

Expositions

  • 2002 : Gestes d'urgence, galerie du Centre Iris pour la photographie, Paris[15]
  • 2012  : L’équipage, festival Photo de Mer de Vannes et Festival ImageSingulières de Sète[16]
  • 2015 : The North-East Kingdom, Festival ImageSingulières de Sète[17]
  • 2015 : The North-East Kingdom, Espace Leica, Paris[16]
  • 2015 : The North-East Kingdom, Lian Zhou Photo Festival, Chine[6]
  • 2015 : Nourrir la planète, Festival photo de La Gacilly[18]
  • 2017 : The North-East Kingdom, à la Fisheye Gallery. Paris[19]
  • 2018 : Tes Yeux sur mes oreilles, en partenariat avec l'association Droit Pluriel[20]
  • 2020 : Hent - La route, Port-Musée de Douarnenez[12],[21]
  • 2021 : Les enchanteurs, Fisheye Gallery, Arles, du 4 juillet au 25 septembre

Publications

Monographies

  • The Kingdom, éditions 77, 2017[4]
  • Les Mois Noirs, éditions 77, 2019[22]
  • Les Enchanteurs, éditions 77, 2021[23]

Ouvrage collectif

Prix et distinctions

Notes et références

  1. a b c et d Mathieu Oui, « Le photographe Stéphane Lavoué, croqueur de territoires », sur Télérama, (consulté le )
  2. Le photographe Stéphane Lavoué, croqueur de territoires, Télérama.
  3. « “Gold” : quand Sebastião Salgado immortalisait les martyrs de la ruée vers l’or », sur Télérama (consulté le )
  4. a b et c Emilie Lemoine, « Stéphane Lavoué, une photo pour son royaume ! », sur actuphoto.com, (consulté le )
  5. Regardez-voir, France Inter.
  6. a et b « Stéphane Lavoué », sur Les Rencontres d'Arles workshops (consulté le )
  7. a et b « Lauréats de la commande photographique nationale « La jeunesse en France » | Cnap », sur www.cnap.fr (consulté le )
  8. a et b Romain Barbot, « La France vue d'ici », sur www.lafrancevuedici.fr (consulté le )
  9. a et b « Stéphane Lavoué récompensé par le Prix Niépce Gens d’images », fisheyemagazine.fr, 18 mai 2018.
  10. Yves Jamait – Mon Totem (2018, Vinyl) (lire en ligne)
  11. Fabien Ribery, « Bigoudénie, où vivent les fauves, par Stéphane Lavoué, photographe », sur L’Intervalle, (consulté le )
  12. a et b « Port-Musée de Douarnenez : les photos de Stéphane Lavoué, entre ombre et lumière », sur France 3 Bretagne (consulté le )
  13. « Photo : légendes bretonnes autour de la mort - Regarder le documentaire complet », sur ARTE (consulté le )
  14. « Stéphane Lavoué – Pasco And Co » (consulté le )
  15. « Les pompiers de Paris. « Gestes d'urgence », Stéphane Lavoué, fils de médecin et reporter dans la presse, signe son premier travail par des images fortes sur le milieu médical des pompiers de Paris. », sur leparisien.fr, (consulté le )
  16. a et b « Stéphane Lavoué | Leica Camera France », sur www.leica-camera-france.fr (consulté le )
  17. « ImageSingulières à Sète : Stéphane Lavoué, le maître du face-à-face », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  18. Festival La Gacilly
  19. « Le conte fantastique de Stéphane Lavoué », sur Fisheye Magazine, (consulté le )
  20. « Exposition de photos : Tes yeux sur mes oreilles – Droit Pluriel » (consulté le )
  21. « Hent – Port musée » (consulté le )
  22. Cassandre Thomas, « "Les Mois Noirs" de Stéphane Lavoué : l’appel de la bigoudène », sur Fisheye Magazine, (consulté le )
  23. « Les Enchanteurs », sur editions77.fr (consulté le )
  24. Editions Textuel, « Editions Textuel - Livre - Azimut », sur editionstextuel.com (consulté le )

Liens externes

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