Connu initialement comme le « terrain de l'avenue de Dunkerque », le stade est inauguré le [1] dans le quartier des Bois Blancs. Propriété de l'Iris Club lillois, il accueille principalement des matches de football et de hockey sur gazon. En 1907, le club est absorbé par l'Olympique lillois, qui devient le résident du stade[2]. Il est bientôt baptisé stade Victor-Boucquey, du nom d'un ancien dirigeant de l'Olympique lillois, puis en , stade Henri-Jooris, du nom du président de l'Olympique lillois de 1910 à 1932, décédé en 1940[1].
Après la fusion en 1944 de l'Olympique lillois et du SC Fives, le stade Victor-Boucquey devient le stade du Lille Olympique Sporting Club, en alternance jusqu'en 1949 avec le stade Jules-Lemaire de Mons-en-Barœul. Le , 18 000 spectateurs s'y pressent pour assister au derbyLille-Lens. Des spectateurs se trouvent placés sur les toits des tribunes ; sous leur poids, le toit d'une tribune s'effondre : 53 blessés sont à déplorer, et par miracle, aucun mort. Une fois les secours intervenus, le derby reprend mais le stade est fermé pour réfection dans la foulée. Il ouvre à nouveau ses portes en (ou 1947[2]).
Vétuste, le stade Henri-Jooris, construit au bord de la Deûle, avenue Léo-Lagrange, doit être détruit au milieu des années 1970 pour permettre la mise au grand gabarit de la voie fluviale. Un nouveau stade est construit à proximité, le stade Grimonprez-Jooris[2].
Matchs internationaux
L'enceinte accueille dans son histoire deux matchs internationaux, sous le nom stade Victor-Boucquey. L'équipe de France de football y joue le premier match de son histoire en province, face à la Belgique, le [2] et s'impose 4-3 devant 4813 spectateurs[3]. Enfin, un quart de finale de la Coupe du monde de football y est également disputé, Hongrie-Suisse, le [2].