Il est le fils de Maksymilian du clan Bogoria et de Wanda Russocka du clan Zadora. Il est reçu au baccalauréat en 1912 à l'école de commerce de Radom. En 1913, il entreprend ses études à l'Académie de commerce de Saint-Gall en Suisse où il rejoint l'association des fusilliers (Związek Strzelecki) une organisation paramilitaire polonaise.
Il est marié avec Stefania Calvas.
Première Guerre mondiale
Avant le déclenchement de la guerre, il est envoyé au cours d'officier à Cracovie. Après l'avoir fini, il part au front, la nuit du au , il passe la frontière entre l'Autriche-Hongrie et la Russie. Dans la journée du , il revient à Cracovie pour repartir trois jours plus tard avec la 1re compagnie. Le il est nommé sous-lieutenant et devient l'aide de camp du colonel Władysław Belina-Prażmowski.
Il est libéré le en octobre 1918 et rejoint l'Organisation Militaire Polonaise (Polska Organizacja Wojskowa). En novembre, il participe à la recréation de son régiment (qui deviendra par la suite le 1er Régiment de chevau-légers) avec lequel il prend part à la Guerre polono-ukrainienne.
En août 1920, il devient commandant de la VIIIe brigade de cavalerie avant de prendre la tête de la 2e division de cavalerie. Dans les années 1921-1924[3] il exerce la fonction d'instructeur en chef du Centre de formation de la cavalerie à Grudziądz. Le , il est promu au grade de colonel[3]. Dans les années 1924-1927, il commande le 15e régiment d'uhlans de Poznań.
Pendant le Coup d'État de mai 1926, il reste fidèle au gouvernement. Il a dû choisir entre son devoir de soldat et ses convictions personnelles. Il choisit le devoir et son régiment (dont l'étendard a été décoré de l'Ordre militaire de Virtuti Militari par le maréchal Piłsudski) et s'oppose au maréchal. Piłsudski apprécie la décision de Grzmot-Skotnicki dont la carrière continue sans perturbations[4].