Il s'agit d'un coccobacille à Gram positif, lancéolé, exigeant et anaérobie facultatif. Il est non sporulant et catalase négatif[3], non motile, avec un diamètre de 0,5μm[4]. On les trouve isolés, en paires ou en chaînes courtes. Cette espèce fait partie des streptocoques oraux partiellement hémolytiques[5], anciennement dits streptocoques viridans[6] car en culture sur des géloses au sang de mouton ils font virer l'hémoglobine au verdâtre[7].
Écologie
S. ferus a été isolé à l'origine dans la cavité buccale des rats sauvages vivant dans des champs de canne à sucre et ayant un régime alimentaire riche en saccharose. L'épithète spécifiqueferus , signifiant « sauvage », fait référence à l'association de ces bactéries avec ces animaux. Plus récemment, la souche a été également isolée des cavités nasales et orales des porcs. L'espèce n'a été identifiée chez aucun autre organisme hôte.
Pathogénicité
S. ferus est commensal des rats et des porcs chez lesquels il peut engendrer une risque de caries dentaires mais à un degré moindre que d'autres streptocoques[8]. Il n'a pas été rapporté d'effets pathogènes chez l'homme du fait de S. ferus[4].
↑(en) Margo Baele, Luc A. Devriese, Marc Vancanneyt, Mario Vaneechoutte, Cindy Snauwaert, Jean Swings et Freddy Haesebrouck, « Emended description of Streptococcus ferus isolated from pigs and rats », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 53, no Pt 1, , p. 143-146 (PMID12656166, DOI10.1099/ijs.0.02246-0, lire en ligne)
↑(en) Yasutaka Yamaguchi, « Cariogenicity of Three Kinds of Mutans Streptococci from Pig Oral Cavity », Int J Oral-Med Sci, vol. 7, no 2, , p. 67–71 (DOI10.5466/ijoms.7.67, lire en ligne).