Né le à Schirmeck dans le Bas-Rhin, petit-fils de Jean Joseph Remy (1775-1847)[1] (maire de La Broque), il fait partie des nombreux Alsaciens-Lorrains réfugiés à Nancy lors de la guerre de 1870. Il meurt le à NancyMeurthe-et-Moselle, où il était domicilié au quarante deux rue des Quatre-Églises.
Sébastien Remy épouse Marie Gabrielle Triboulot[2] le à Rambervillers (Vosges) dont il aura 6 enfants (2 garçons et 4 filles). Les deux garçons furent à leur tour appréciés comme médecins : le Dr André Remy[3] à Nancy, le Dr Jean Remy[4] à Rambervillers.
Le professeur Sébastien Remy a été conseiller municipal de Nancy (7/7/1904 - 18/5/1912) sur la liste Républicaine, Libérale et Progressiste, aux côtés de Ludovic Beauchet[5] (1855-1914), professeur de droit à l'université de Nancy puis maire de Nancy.
Travaux
Il fut nommé chef de clinique obstétricale en 1882, puis agrégé d'accouchements en 1886.
Il est l'auteur de ses nombreuses communications à la Société de médecine, étudiant tout particulièrement les complications médicales de la gravido-puerpéralité : accidents gravido-cardiaques, tuberculose, éclampsie, métrite post-puerpérale ; il a décrit « le petit retour de couches » vers la troisième semaine du post-partum [6].
L'antisepsie lors des accouchements a été l'objet de recherches et de nombreuses publications du professeur Remy à Nancy.
Chef de clinique obstétricale dès 1882, agrégé d'accouchements en 1886, il publia en 1893 un précis de médecine opératoire obstétricale[7] et en 1896, il écrivit un travail original intitulé : Antisepsie et sages-femmes[8], qui demeure une référence dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile.
Titres et distinctions
Lauréat de la faculté de médecine de Nancy en 1875.
Docteur en médecine en 1880 avec une thèse sur l'influence de la grossesse sur la marche des maladies de cœur.
Professeur agrégé d'obstétrique à la faculté de médecine de l'université de Nancy (1886)[9]