Historiquement, l'île de Vanikoro était divisée en trois districts tribaux bien distincts, chacun associé à une langue particulière : le tanema au sud, le lovono au nord-ouest et le teanu au nord-est[2].
Le teanu, langue parlée sur l'île toute proche du même nom (en particulier dans le village de Puma), s'est imposé à toute la population mélanésienne de l'île au cours du XXe siècle — et ce, aux dépens des deux autres langues, aujourd'hui moribondes. Le teanu coexiste aujourd'hui avec le tikopia, langue parlée par la communauté polynésienne venue de Tikopia, et qui occupe aujourd'hui le sud de Vanikoro[3].
Grammaire
Comme les autres langues de Vanikoro, le teanu est une langue SVO[4].
Alexandre François, « Mystère des langues, magie des légendes », dans par l'Association Salomon, Le Mystère Lapérouse ou le Rêve inachevé d’un roi, Paris, de Conti, Musée national de la Marine, (lire en ligne), p. 230-233
(en) Alexandre François, « The languages of Vanikoro: Three lexicons and one grammar », dans Bethwyn Evans, Discovering history through language: Papers in honour of Malcolm Ross, Canberra, Australian National University, coll. « Pacific Linguistics 605 », (lire en ligne), p. 103-126
(en) Darrell Tryon, « Buma », dans John Lynch, Malcolm Ross & Terry Crowley, The Oceanic Languages, Richmond, Curzon Press, coll. « Curzon Language Family Series », (ISBN0-7007-1128-7), p. 573-586