Plusieurs officiers de l'armée avaient l'intention d'en finir avec le CSP en assemblée et de restaurer le régime du colonel Zerbo. Lorsqu'ils ont tardé à le faire, ces derniers ont été arrêtés par d'autres officiers. L'un des principaux putschistes était un commandant qui était pressenti pour la présidence après le coup d'État de 1982. Interrogé sur l'incident, le président Jean-Baptiste Ouédraogo déclare à la presse : "Puisque notre régime met beaucoup de gens mal à l'aise, il est tout à fait normal que les gens planifient ce genre de réaction"[3]. Il déclare publiquement sa détermination à "garantir l'ordre et la sécurité" et affirme que "l'armée ne se laissera pas dissuader par les luttes tribales et les idéologies". Il a également déclaré que la corruption et la fraude dans le monde des affaires avaient, en partie, facilité l'état "d'anarchie totale" auquel présidait le gouvernement, et annoncé que l'administration nationale serait restructurée pour atténuer le désordre[4]. Le président Jean-Baptiste Ouedraogo finira par être renversé sept mois plus tard ,le 3 août 1983, par un coup d'Etat dirigé par les capitaines Thomas Sankara et Blaise Compaoré[5].
« Coup Plot Discovered », Africa Research Bulletin, Exeter, Blackwell, economic, Financial and Technical Series, , p. 6781 (OCLC933316914, lire en ligne)
« Recent Unsuccessful Coup Attempt Explained », West Africa, London, Afrimedia International, , p. 770–771 (ISSN0043-2962, lire en ligne)