En 1984, la comédie musicale fait son retour à Broadway, avec un nouveau livret de Mark Bramble, une mise en scène de Tom O'Horgan et Joe Layton et une chorégraphie de Lester Wilson[7],[8]. Après quinze avant-premières, elle ouvre le 11 novembre au Broadway Theatre[9]. Elle est arrêtée après seulement 9 représentations malgré une distribution composée de Michael Praed, Chuck Wagner, Ron Taylor, Brent Spiner, Roy Brocksmith, Liz Callaway, Marianne Tatum et Ed Dixon[9]. Marianne Tatum est nommée pour le Drama Desk Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale. Dans sa critique de la pièce pour le New York Times, Frank Rich explique : « The Three Musketeers, c'est un essai bon enfant pour pimenter l'opérette inspirée par Dumas de Rudolf Firml… Un peu comme ce que le New York Shakespeare Festival a fait avec The Pirates of Penzance il y a quelques saisons. Mais cette fois-ci, la matière source est bien en-dessous de Gilbert et Sullivan, et les nouveaux artifices n'ajoutent ni esprit, ni style, ni sensualité, ni éclat du showbiz… L'idée de Mark Bramble d'écrire un livret musical… C'est de réduire au minimum le livret. Le scénario baroque des Trois Mousquetaires est si frénétiquement et confusément transmis qu'aucun enfant ne comprendra probablement qui est le duc de Buckingham, ou pourquoi le cardinal Richelieu est si casse-pieds, ou pourquoi tout le monde court après une broche en diamant pendant tout l'acte II. […] Les personnages principaux […] semblent souvent être des remplaçants interchangeables des Trois Stooges. […] Joe Layton a essayé de donner à la pièce l'illusion de l'excitation en la mettant en scène à un rythme frénétique et en envoyant les acteurs courir dans les allées… [mais] tout le monde semble se précipiter inutilement juste pour rester occupé. Après un moment, la compagnie commence à ressembler à une troupe ambulante de Camelot sous amphétamines »[9].