Theodor Fischer

Biographie
Naissance	28 mai 1862; Schweinfurt
Décès	25 octobre 1938 ou 25 décembre 1938; Munich (Allemagne)
Sépulture	Waldfriedhof de Munich
Nationalité	allemande
Formation	Université de technologie de Munich
Activités	Architecte, professeur d'université, pédagogue, urbaniste, enseignant
A travaillé pour	Université de Stuttgart; Université de technologie de Munich
Membre de	Deutscher Werkbund; Akademischer Gesangverein München (d)
Distinctions	Liste détaillée Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art (1925); Médaille Goethe pour l'art et la science (1932); Docteur honoris causa de l'université de Stuttgart; Médaille d'or d'honneur de la ville de Munich (d)
	Quellenhof (d), pont Maximilien-Joseph

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Theodor Fischer (né le 28 mai 1862 à Schweinfurt et mort le 25 décembre 1938 à Munich) est un architecte et un enseignant allemand.

Biographie

Theodor Fischer a conçu plusieurs projets de logements sociaux pour la ville de Munich en 1893. Il y reconstruisit le pont du Prince Régent (1901), effondré à la suite de l'inondation de l'Isar en 1899, et construisit le pont Gebsattel (1901) et le pont Maximilien-Joseph (1902). Il fut le cofondateur et le premier président du Deutscher Werkbund en 1907, ainsi qu’un membre de la branche allemande des cités-jardins. En 1909 Fischer accepta le poste de professeur d’architecture à l’Université technique de Munich.

Parmi les élèves de Fischer qui sont passés à la postérité on compte Paul Bonatz, Hugo Häring, Ernst May, Erich Mendelsohn, Jacobus Oud, Bruno Taut, German Bestelmeyer et Paul Schmitthenner.

À l’origine il imitait les styles historiques mais il changea de direction et chercha un style plus proche de la tradition allemande : cette redécouverte des qualités expressives de la pierre influença nombre de ses élèves, et ses recherches vers un style plus authentiquement völkisch expliquent son prosélytisme en faveur des débuts du troisième Reich. Fischer décrivait son propre style comme quelque chose entre historicisme et l’Art nouveau. Il peut être qualifié de néogermanique (Heimatschutzarchitektur). Il essaya de toujours travailler en tenant compte du contexte local et des caractéristiques socioculturelles de la région, avec un œil en direction des effets sociaux induit par ses projets.

Bibliographie

Gustav Keyssner: Theodor Fischer : Wohnhausbauten. Zum 50. Geburtstag Theodor Fischers. Arnd, Leipzig 1912, Online, .pdf.
Hans Daiber (de) über Professor Theodor Fischer: Das königliche Kunstgebäude in Stuttgart. Württembergischer Kunstverein (de) in Stuttgart, 1988. Neudruck zum 75. jährigen Bestehen des Gebäudes in der Ausgabe aus: Der Profanbau Leipzig. Arnd 1914.
Julius Baum (de): Die Pfullinger Hallen. Piper & Co., München 2. Auflage 1916.
Hans Karlinger (de): Theodor Fischer. Ein deutscher Baumeister. Callwey, München 1932.
(de) Hermann Leitenstorfer (de), « Fischer, Theodor », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 5, Berlin, Duncker & Humblot, 1961, p. 206–207 (original numérisé).
Rudolf Pfister (de): Theodor Fischer. Leben und Wirken eines deutschen Baumeisters. Callwey, München 1968.
Ulrich Kerkhoff: Eine Abkehr vom Historismus oder ein Weg zur Moderne. Theodor Fischer. Karl Krämer, Stuttgart 1987, (ISBN 3-7828-1493-2).
Winfried Nerdinger (de): Theodor Fischer. Architekt und Städtebauer 1862–1938. Ernst & Sohn, Berlin 1988, (ISBN 3-433-02085-X). (Ausstellungskatalog der Architektursammlung der Technischen Universität München und des Münchner Stadtmuseums.)

Références

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