Theodor Schieder a étudié l'histoire, de 1928 à 1933, avec notamment le professeur Hans Rothfels. Il obtint son doctorat avec sa thèse sur Le Parti progressiste-allemande en Bavière et la question allemande.
En 1937, il est membre du parti nazi. Comme d'autres historiens allemands, de l'entre deux guerres, il était pour la révision du Traité de Versailles et la germanisation des territoires allemands situés en Europe orientale.
Après la Seconde Guerre mondiale, il fut, avec son collègue Werner Conze, les deux plus influents historiens allemands de l'après-guerre. Il aborda les thèmes de recherche sur l'« histoire du peuple » et l'« histoire sociale ».
1940 : Deutscher Geist und ständische Freiheit im Weichselland, (L'esprit allemand et la liberté des pays de la Vistule)
1941 : Faschismus und Imperialismus in: Geschichte des italienischen Volkes, (Le fascisme et l'impérialisme dans: Histoire du peuple italien)
1952 : Der Typus in der Geschichtswissenschaft
1953/1954 : Bearbeitung d. Dokumentation: Vertreibung der Deutschen aus Ost- Mitteleuropa (traitement de la documentation: l'expulsion des Allemands de l'Est de l'Europe centrale (1953-1961))
1961 : Das deutsche Kaiserreich von 1871 als Nationalstaat (L'Empire allemand de 1871 comme un État national)
1962 : Begegnungen mit der Geschichte (Rencontres avec l'Histoire)
1965/1968 : Geschichte als Wissenschaft (L'histoire comme science)
1958/1970 : Staaten und Gesellschaft (État et société)
1968 : Handbuch der europäischen Geschichte (Manuel de l'histoire européenne)
1983 : Friedrich der Große (Frédéric le Grand)
Liens externes
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