Thomas Gray naît à Londres, et vit avec sa mère après sa séparation de son père, qui était violent. Il fait ses études à Eton College, et devient étudiant, d’abord à Peterhouse, puis au Pembroke College de Cambridge. Durant ses études, il fait la connaissance d’Horace Walpole, qui l’accompagne durant son voyage de formation en Europe. Un tel voyage était de coutume pour les fils des familles aisées à la fin de leurs études. Walpole deviendra son ami intime par la suite.
Gray passe la plus grande partie de sa vie comme étudiant. Bien qu'il ait été un poète peu prolifique (toutes ses œuvres publiées de son vivant n'atteignent pas les 1000 lignes), il est, plus encore que William Collins, la figure prédominante du milieu du XVIIIe siècle. En 1757, il refuse le titre de « poète lauréat » qui lui était offert. En 1768 il succède à Lawrence Brockett comme professeur Regio d’histoire à Cambridge, une sinécure.
Polymathe, Gray a rédigé des textes dans différents domaines : littérature, philosophie, histoire, sciences, architecture, art, géographie et voyages[1].
Gray a réussi à conjuguer les formes traditionnelles et la diction poétique avec de nouveaux thèmes et modes d’expression, et peut donc être considéré comme un des précurseurs de la renaissance romantique.
L'Élégie fut immédiatement remarquée pour sa beauté et les poètes de l’École du cimetière furent ainsi nommés pour leurs compositions écrites selon la forme de la poésie de Gray.
Autres œuvres
Thomas Gray écrivit aussi des poésies plus légères comme Ode on the Death of a Favourite Cat, Drowned in a Tub of Gold Fishes (Ode à la mort d’un chat favori, noyé dans un bocal de poissons rouges), où il offrait la morale que le chat (mort en tentant de pêcher des poissons rouges dans leur bocal) devait apprendre que « tout ce qui brille n’est pas or ».