En 1996, Tomiko Okazaki fonde, avec Naoto Kan, Kunio et Yukio Hatoyama, le Parti démocrate du Japon, dont elle rejoint le comité exécutif[6],[7], au poste de vice-présidente[2],[3]. La même année, elle se présente à nouveaux aux élections législatives, mais ne parvient pas à se faire réélire[2]. Elle participe à une élection partielle de la Chambre des conseillers en 1997, dans la circonscription électorale de Miyagi, afin de remplacer le démissionnaire Ichirō Ichikawa(en)[2]. Tomiko Okazaki est élue à la suite de cette élection partielle, et fait son entrée à la Chambre des conseillers ; elle est réélue à deux reprises, en 2001 et en 2007[2],[8]. En 1998, elle est nommée à la tête du bureau dédié à l'égalité des sexes du PDJ[4].
Le 17 septembre 2010, lors d'un remaniement du gouvernement Kan, Tomiko Okazaki reçoit plusieurs portefeuilles : elle devient notamment la présidente de la Commission nationale de sécurité publique, un organisme gouvernemental chargé de prévenir et de gérer les catastrophes naturelles, ainsi que les incidents liés aux produits de consommation[9]. Conjointement, elle est chargée au sein du même gouvernement des problématiques liées à la sécurité alimentaire, au déclin de natalité et à l'égalité des sexes[3]. En fonction lors des bombardements de Yeonpyeong, elle ordonne ainsi à la police d'effectuer des fouilles à l'agence Chongryon, le principal relais de propagande nord-coréenne au Japon[10]. En 2011, elle redevient vice-présidente du PDJ[5].
Tomiko Okazaki meurt le à l'hôpital de Sendai, des suites d'un dysfonctionnement hépatique[1],[2].
Prises de positions
Tomiko Okazaki milite pour garantir une indemnisation aux femmes de réconfort à travers l'Asie, fournie par le gouvernement japonais, en plus d'excuses officielles[12], ce qui lui vaut une mise à pied de la part du PDJ[5].