Tori et Lokita, arrivés seuls d'Afrique, découvrent la drôle de vie qui les attend dans leur pays d'exil, la Belgique. Ils se sont rencontrés en traversant la Méditerranée, et sont devenus inséparables, frère et sœur de cœur. Tori, qui était considéré comme un enfant sorcier dans son pays d'origine, le Bénin, s'est vu reconnaître un statut de réfugié. Mais Lokita ne parvient pas à obtenir les papiers qui lui donneraient le droit de vivre en Belgique et d'entamer la formation d'aide-ménagère dont elle rêve.
Lokita est sous pression : les passeurs qui leur ont fait faire le trajet d'Italie en Belgique exigent d'être payés, sa mère restée en Afrique compte sur elle pour financer la scolarité de ses frères. Elle et Tori dealent de la drogue pour le compte de Betim. Et lorsque ses papiers lui sont refusés, elle accepte l'offre de Betim d'aller travailler quelque temps enfermée à double tour dans un hangar pour s'occuper de plantations de cannabis. Mais elle doit être séparée de Tori, sans avoir même la possibilité de lui téléphoner, ce qui leur est insupportable à tous les deux.
Tori se dissimule dans la voiture de Betim pour découvrir où se trouve Lokita, puis parvient à trouver un moyen de pénétrer dans le hangar. Mais lors de sa deuxième visite, ils sont découverts par Betim. Ils se sauvent, poursuivis par Betim et son acolyte Luckas. Luckas tue Lokita de deux balles dans la tête, mais ne voit pas Tori qui est dissimulé dans des buissons. Le film se clôt sur les obsèques de Lokita.
En France, le site Allociné propose une moyenne de 3,5⁄5, après avoir recensé 31 critiques de presse[5].
Box-office
Pour son premier jour d'exploitation, Tori et Lokita réalise 6 998 entrées (dont 3 940 en avant-première), pour 168 copies. Ce chiffre permet au long-métrage d'atteindre la cinquième place du box-office des nouveautés sorties la même semaine, derrière L'Origine du mal (7 786) et devant Un beau matin (6 507)[6].