Le tourisme dans les Vosges a, depuis le XIXe siècle, ses lettres de noblesse de « tourisme familial »[1] du fait des activités praticables dans le département, surtout dans la partie montagneuse du Massif des Vosges, mais il exprime aujourd’hui plus largement son éventail de possibilités d’accueil en valorisant ses sites et en faisant valoir son histoire et son patrimoine industriel[2].
Les Vosges étant en effet le deuxième département le plus boisé de France métropolitaine (à la suite de la tempête dans les Landes en 2009), elles offrent des possibilités de balades et de randonnées en forêt et en montagne très nombreuses, que ce soit à pied, à vélo ou à cheval.
Le tourisme est aussi fortement présent dans les Hautes-Vosges durant la saison hivernale grâce aux différents domaines skiables, la plaine des Vosges quant à elle joue la carte du tourisme thermal, célèbre notamment par ses eaux minérales (Contrex et Vittel).
Origines du tourisme dans le département des Vosges
Avant le XIXe siècle, le territoire correspondant actuellement au département des Vosges n'était pas une importante zone de passage, car peu de cités ou de centres intellectuels au rayonnement important auraient pu y attirer les visiteurs en grand nombre. Toutefois, cinq facteurs étaient attractifs : les eaux thermales, depuis l'Antiquité ; la présence d'abbayes — notamment celles d'Étival, de Senones et de Moyenmoutier — ; le développement des sciences au service de l'économie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ; la découverte des montagnes sous l'influence de Jean-Jacques Rousseau ; puis le goût pour le voyage qui s'est répandu à l'époque du romantisme[A 1].
Le passage de voyageurs célèbres dans les villes thermales vosgiennes a commencé très tôt. Au tout début du XVIe siècle, l'érudit et réformateur Joachim Camerarius (1500-1574) est l'un de ces nombreux Allemands qui fréquentaient les bains de Plombières, cherchant la guérison de leurs maux[3].
Montaigne, quant à lui, est passé par les Vosges en 1580 lors de son périple vers la Suisse, l'Allemagne et l'Italie. Il traversa Domrémy, Neufchâteau, Mirecourt, séjourna à Plombières puis quitta les Vosges par Bussang[4].
Enfin, on peut noter un autre hôte illustre de Plombières en la personne de Voltaire qui y vint une première fois en 1729, puis en 1754, pour y rejoindre le marquis d'Argental et son épouse[5].
Les abbayes vosgiennes ont également attiré des voyageurs, notamment dans le cadre de recherches historiques. Par exemple, dom Ruinart, collaborateur de Mabillon, entreprit un voyage en 1696 en Lorraine et en Alsace, en vue de consulter les archives d'églises, d'abbayes et de couvents[6]. Pour les monuments religieux, on peut aussi trouver trace de passages dans les dessins du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681). Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes, notamment celui du Mont-Saint (mont Saint-Romaric, appelé Mont-Sanctus) le , alors qu’il était guidé par Colomban, moine de Luxeuil.
Voltaire passa quant à lui à l'abbaye de Senones. À la cour de Lunéville, il demanda à dom Calmet l'autorisation de pouvoir s'entretenir avec lui et travailler dans la bibliothèque de l'abbaye, ce qu'il fit en 1754[7].
Enfin, en 1787, dom Pierre Tailly séjourna également à l'abbaye de Senones et visita avec son abbé les environs[8].
Dans le cadre de l'inventaire des ressources de la région dans des buts économiques, les Vosges ont attiré des scientifiques durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. On cherchait alors à analyser les propriétés des eaux thermales ou localiser les mines possibles[A 2]. Les savants voulaient écrire une « histoire naturelle » de la Lorraine, comme Sivry qui publiait en 1782, un Journal d'observations minéralogiques, couronné par la Société royale des sciences de Nancy[9]. Le comte de Tressan, quant à lui, avait montré aux naturalistes l'intérêt de recherches minéralogiques dans les Vosges, qui étaient, disait-il, au moins aussi riches que les Pyrénées où des recherches avaient déjà été entreprises[A 3].
Le XIXe siècle
Le XIXe siècle est le siècle de ce qui a été appelé la fièvre thermale et il n'est pas rare de lire que ce sont les stations de Vittel, Contrexéville, Bains-les-Bains, Bussang et Plombières qui firent découvrir les Vosges[10].
Cependant, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer, en 1857 à Épinal, l’état des transports rendait difficile et longs tous les déplacements vers le département des Vosges. Avec la Compagnie des chemins de fer de l'Est, Paris n'est plus qu'à une dizaine d'heures de voyage d'Épinal alors qu'il fallait presque deux jours en empruntant la malle-poste[11]. L'arrivée du chemin de fer permet le développement de structures hôtelières modernes bâties à proximité des gares et favorise les excursions[12]. Au même moment, paraissent les premiers guides de voyages à l'usage des touristes, ceux publiés par Louis Hachette dans le cadre de la Bibliothèque des chemins de fer, créée en 1853 et qui deviendront les célèbres Guides Joanne ou le Guide pittoresque du touriste et du baigneur de Luxeuil, de Plombières et de Bains, dans la partie montagneuse des Vosges édité par Humbert en 1865.
Gérardmer est la première ville française à se doter d'une structure dédiée au tourisme en inaugurant le 22 juillet 1875 le Comité des promenades de Gérardmer[13], ancêtre des syndicats d'initiative.
Le XXe siècle
En 1904, la ville d'Épinal se dote à son tour d'une Société des promenades et édite dès 1909 un guide : Épinal, centre des excursions dans les Vosges, son origine, ses promenades[14]. L'un de ses principaux membres se trouve être Paul Testart, imprimeur-libraire et éditeur de cartes postales. Le support de la carte postale a contribué à l'attractivité des Vosges. À l'instar d'Épinal, le comité déodatien des sentiers et promenades est fondé par un photographe, Adolphe Weick, actif éditeur de cartes postales touristiques. D'autres Sociétés des promenades réparties dans le département balisent leurs chemins et publient leur guide de randonnées pour attirer les visiteurs[15].
La forêt vosgienne couvre certes la moitié de la surface du département[19], mais le relief montagneux ne représente lui qu’environ un tiers du plateau lorrain. Cette particularité explique la diversité des paysages et des sites de part et d’autre de la ville d’Épinal : à l’ouest des collines et plaines, et à l’est les montagnes dont la plus élevée est située au cœur même du parc régional des Ballons. Les fonds de vallées serpentant dans quatre bassins fluviaux[20].
On distingue 3 parties essentielles : à l’ouest la plaine, au centre la Vôge, à l’est la montagne[21].
Le département des Vosges connaît un climat semi-continental. Son relief, l'altitude et l'orientation nord-sud du massif qui arrête les nuages venant de l'ouest explique le niveau des précipitations[22], mais « dans un contexte de réchauffement climatique et de raréfaction des ressources en eau (sécheresse et aléas climatiques), les Vosges disposent d'un atout indéniable pour l'avenir… »[23].
En outre, les reliefs et les conditions climatiques très contrastées ont contribué à la richesse de la flore du massif des Vosges[24].
Le réchauffement climatique global, confirmé à l’échelon régional, a permis de constater que « la température mesurée a augmenté de 1,2 °C sur la période 1899-2007, ce qui équivaut pour le climat lorrain à un glissement de 200 à 300 km vers le sud. Il apparaît que l’évolution possible des températures moyennes en Lorraine serait de + 3,6 °C en 2080 (par rapport à la période 1971-2000), avec des contrastes saisonniers importants. La température moyenne estivale pourrait connaître une hausse de + 5 °C en 2080. En Lorraine, cela pourrait se traduire par une baisse de fréquentation des domaines skiables (à la suite d'une diminution de l’enneigement) et une augmentation de la fréquentation des lieux de vacances (campings par exemple) en été[25]. »
Transports
La diversification des moyens de transport est devenue une réalité :
La réalisation intelligente des voies express a réduit les durées de déplacements et a également permis, sur les parcours entre les vallées vosgiennes et le département de la Moselle de canaliser la Moselle et la Moselotte en réduisant les zones inondables ;
Les réseaux d’autocars ont été adaptés à un tourisme 4 saisons[26] ;
Après le TGV qui desservait la gare de Remiremont, la LGV Est européenne, (Ligne à Grande Vitesse), est devenue une réalité[27] ce qui assure un réel désenclavement des vallées ;
Le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines, mis aux normes européennes, ouvre de réelles perspectives de développement aux niveaux interrégionaux et transfrontaliers ;
Le canal de l'Est qui, avec ses 394 km en deux parties, et la voie fluviale vers le Rhin depuis Charmes, offre des possibilités de tourisme fluvial originales. Dans un but de promotion touristique, les tronçons ont été renommés respectivement « Canal des Vosges » et « Canal de la Meuse »[28],[29] ;
La ville d'Épinal avec entre autres la Basilique Saint-Maurice : église gothique du XIIIe siècle majoritairement de style gothique champenois et sa Maison romaine (1892), copie d'une maison de Pompéi (villa pompéienne) ; la place des Vosges, les vestiges des tours et remparts de la ville ;
Le site minier des Hautes-Mynes du Thillot. Exploité pour le cuivre de 1560 à 1761, le site minier, exceptionnellement conservé, est le premier lieu en Europe d'utilisation systématique de la poudre noire en mine en 1617 ;
Seul lieu de combat de montagne sur territoire français lors de la Grande guerre, le massif vosgien garde encore visible les stigmates des rudes combats qui s'y sont déroulés.
Les Journées européennes du patrimoine (JEP) permettent aux visiteurs d'accéder à près de 120 sites, dont de nombreux lieux habituellement fermés au public[37].
Tous les ans, en octobre, la Fédération des sociétés savantes des Vosges organise les Journées d'Études Vosgiennes ; trois jours de conférences et de visites consacrées à une ville du département[40].
Orgues[50]. L'inventaire réalisé en 1991 fait état de 163 instruments[51]. Une commune sur quatre est donc dotée d'au moins un orgue. Le nombre d'instruments permet de classer le patrimoine organistique du département des Vosges parmi les 10 premiers départements français[52]. Ce qui explique l’importance des concerts d’orgues[53] et le nombre d’organistes[54] contribuant à l’animation musicale dans les Vosges.
Les chanteurs, humoristes, conteurs, poètes vosgiens
Le savoir-faire des différents métiers d’art a permis des réalisations concourant à la conservation du patrimoine vosgien et des créations contemporaines accessibles au public.
L’exemple des facteurs d’orgues est particulièrement représentatif depuis longtemps[55], mais on note aussi des artistes qui ont enrichi notre patrimoine dans de nombreux domaines, comme :
Le Label « Entreprise du patrimoine vivant » (EPV) a été attribué à 9 entreprises dans les Vosges, sur 1247 entreprises en France en 2015. Cette distinction récompense les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence[59],[60].
Le développement du tourisme d'affaires et la communication événementielle de groupes, appelés également « MICE » (Meetings, Incentive, Conventions, Events) : séminaires (enseignement), congrès (événements professionnels), salons, festivals… est en récession en Lorraine comme partout en France[63].
Tarte aux brimbelles (dénomination locale des myrtilles).
La quiche lorraine souvent servie avec une légère salade verte.
Les tofailles (ou tofoyes), à base de pomme de terre, oignons, lard.
La salade vosgienne[64]. grande salade composée de pomme de terre tièdes, lard ou lardons, crème et tartines de munster fondu.
La salade de pissenlit à base d'herbes sauvages (pissenlits), de lardons cuits et/ou d'œufs mollets.
Les petits crus vosgiens avec, en premier lieu, les vins de rhubarbe[65] et de pissenlit.
La mirabelle ; le fruit par excellence des Lorrains et donc des Vosgiens, à déguster comme fruit (frais idéalement en septembre), confiture, en tarte ou alors à boire avec modération sous forme d’eau de vie (entre 45° et 55° généralement).
Les pâtés et tourtes lorrains et vosgiens à base de diverses viandes.
Les « vôtes de pommes de terre »[66], (Galette de pommes de terre mélangées à des œufs, de l'échalote et de la crème cuites comme des crêpes — ne pas confondre avec les galettes suisses du type rösti).
Les « dîners insolites du patrimoine »[68] sont une initiative née en 2010 dans les Vosges[69], étendue par la suite à d'autres localités de Lorraine et des régions limitrophes : le temps d'une week-end, entre mai et décembre, plusieurs dizaines de musées, châteaux, entreprises et monuments historiques, exceptionnellement ouverts au public, accueillent dîners gastronomiques[70], dégustations et concerts.
Le canal de l'Est, maintenant appelé canal des Vosges, percé entre 1875 et 1887 pour désenclaver le département des Vosges après la défaite de 1870 est un axe prisé par les plaisanciers[73]. Le tronçon vosgien possède trois ports de plaisance : Charmes, Épinal et Fontenoy-le-Château dotés d'aménagements et de points-service pour les plaisanciers ainsi qu'une dizaine de haltes fluviales plus sommairement équipées[74]. Le port de Fontenoy-le-Château possède même une base de location de maison flottantes. Les écluses ont été automatisées pour rendre la navigation plus facile.
On peut y observer quelques ouvrages spécifiques comme le pont tournant de Thunimont, sur la commune d'Harsault, la tranchée de Fontenoy-le-Château ou la chaîne des quinze écluses de Golbey[75].
Le massif vosgien recèle de nombreux lacs, plans d’eau, étangs, rivières, cascades… Les nombreux lacs sont majoritairement artificiels à l’exception de quelques grands lacs comme Gérardmer, Longemer et Retournemer[80].
Le dense réseau de sentiers balisés par le Club vosgien permet de les contempler depuis nombre de promontoires rocheux de grès ou de granit émergeant des forêts de résineux. De même la curiosité géologique du champ de roches de Barbey-Seroux mérite d'être découverte au milieu de sa forêt.
Le réservoir de Bouzey en périphérie immédiate d'Épinal offre une véritable base de loisirs sur un plan d'eau de 127 hectares. On y trouve : un camping, des restaurants, 8 kilomètres de sentiers de promenade, deux plages, dont une surveillée, et une école de voile.
La vallée de la Plaine : aux confins des départements de Meurthe-et-Moselle, des Vosges et du Bas-Rhin, la vallée de la rivière la Plaine offre une multitude d'attraits avec lac aménagé, activités sportives et de loisirs, circuits VTT labellisés FFC, chemins forestiers pour randonnées pédestres, voie verte de 27 kilomètres réservée aux randonnées pédestres et cyclistes, ancienne scierie à haut-fer avec visites et démonstrations, musée sur la Première Guerre mondiale et randonnées guidées sur les sentiers de mémoire de la Chapelotte, fermes avec produits du terroir... De nombreuses possibilités d'hébergement (gîtes ruraux, hôtels, campings et chambres d'hôtes) permettent aux touristes d'y séjourner dans les meilleures conditions : voir en particulier Raon-l'Étape, Bionville, Celles-sur-Plaine, Pierre-Percée et lac de la Plaine.
Le festival du film fantastiqueFantastic-arts de Gérardmer chaque année vers la fin du mois de janvier décerne des prix aux meilleurs films fantastiques de l'année et attire toujours une panoplée de stars comme le faisait son prédécesseur Avoriaz.
Le Festival international de géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges. Conférences, débats, cafés géographiques et gastronomie sont au rendez vous le premier week-end d'octobre, avec la découverte d'un pays invité différent chaque année.
La course dans la boue, à Saint-Maurice-sur-Moselle, aux alentours du 14 juillet, est une épreuve où le pilote doit franchir une tranchée de boue le plus rapidement possible avec son véhicule. Course, Show free Style, feux d'artifice.
Rallye Alsace-Vosges, Rallye des Vallées, Course de côte de l'Ormont (1ermai), Rallye Vosgien (septembre).
La montée impossible à La Bresse. Épreuve originale de moto-cross, comptant pour le championnat de France.
Sur les pentes vosgiennes, il est possible de pratiquer la plupart des activités sur neige (ski alpin, snowboard, ski de fond).
Parcs de loisirs
Le parc d'attraction de Fraispertuis-City à Jeanménil sur le thème du western avec ses manèges et attractions est fait en grande majorité de bois. Il existe aussi des parcs d'aventure à Épinal entre Vittel et Contrexéville.
Le GéoParc de Saint-Dié est un site unique au monde, avec un circuit automobile recouvert de glace de novembre à mars. Aux beaux jours, le parc propose un circuit en asphalte, deux lacs pour le jet-ski, une forêt pour le VTT, la location de karting...
Le parc aventure de Pierre Percée Aventure parc - accro branche[82].
Le parc d'aventure Bol d'air propose de nombreuses activités insolites[83] et des hébergements originaux.
Selon des chiffres de 2010, le département accueille plus de 2,5 millions de visiteurs dans les sites et activités à vocation touristique[90].
Globalement la clientèle touristique est française à environ 65 %, en provenance principalement de Paris, d'Île-de-France, du Nord-Pas-de-Calais et du Grand Est. Les étrangers - environ 35 % – viennent majoritairement des Pays-Bas, de Belgique , du Luxembourg et d'Allemagne, avec des disparités selon le mode d'hébergement[90].
En 2012 on enregistre 23,1 % de nuitées étrangères pour les hôtels classés tourisme[91]. Arrivent en tête la Belgique (8 % des nuitées totales), l'Allemagne (3 %) et les Pays-Bas (3 %). Dans les campings, les nuitées étrangères sont plus nombreuses (53 %) et se répartissent principalement entre les Pays-Bas (37 % des nuitées totales), l'Allemagne (13 %) et la Belgique (6 %). Pour les meublés de tourisme labellisés Gîtes de France, les nuitées étrangères (18 %) progressent de 3 points par rapport à 2011. La Belgique (7 % des nuitées totales) précède les Pays-Bas (3 %) et la Slovaquie (2 %).
Le label Famille Plus[99], accordé pour trois ans aux communes qui mènent une politique active d’accueil des familles et des enfants, est détenu en 2014 par trois destinations : Gérardmer et La Bresse (Famille Plus Montagne) et Xonrupt-Longemer (Famille Plus Nature)[100].
Avec le nouveau classement qui remplace les étoiles par trois catégories, l'office de tourisme de Gérardmer devient en 2013 le premier de Lorraine à être classé en catégorie I. Il emploie quinze personnes[103].
Offices de tourisme et syndicats d'initiative du département des Vosges
Dans le département des Vosges, ce sont près de 12 000 emplois qui sont liés au secteur touristique[104]. Dans les Hautes-Vosges les emplois touristiques représentent 7,3 % de l'ensemble des emplois[105], dont la moitié dans le secteur de l'hébergement. Comme dans le reste de la Lorraine, on observe une forte augmentation en juillet et en août, complétée ici d'une seconde saison touristique pendant les mois de janvier, février et mars.
Communication
Dans la France des années 1980, la communication explose dans tous les domaines, malgré les premières alertes économiques[106].
Localement, le déferlement médiatique lié à l'affaire Grégory à partir de 1984 est perçu comme une menace pour l'image des Vosges et une première campagne de communication nationale est lancée en 1988 avec RSCG[90].
Le Vosg'Patt, lutin en forme de sapin, devient la mascotte des années 1980[90].
En 2007, le premier Schéma départemental du tourisme est lancé, puis mis en œuvre entre 2009 et 2012[90].
La marque « Je Vois la Vie en Vosges » est lancée en 2009[107].
En 2011, une exposition et un colloque célèbrent les Vosges, terre de tourisme.
Le Schéma lorrain de développement durable de l’économie touristique (2013-2020) retient trois destinations phares dans les Vosges : Hautes-Vosges, Plombières-les-Bains/Bains-les-Bains/Épinal, Vittel/Contrexéville[108]. Le premier contrat, celui des Hautes-Vosges, est signé à Gérardmer en octobre 2014[109].
En 2014, constatant que bien qu'étant la première destination touristique au monde, la France n’est pourtant qu’en 3e position en termes de recettes, le Gouvernement a lancé des « contrats de destination » censés créer des « marques de territoire ». 11 contrats de destination avec des territoires ont été identifiés, dont le Massif des Vosges[110].
Des Vosges au lac Léman, Du Grand Ballon à la Route des Crêtes, dans l'émission « Des racines et des ailes », sur FR3 le 18-02-2015.
Anne Tucholka, Activités physiques versus activités de loisirs : le tourisme sportif dans les Vosges, Grin Verlag, , 18 p. (ISBN978-3-638-06855-0, lire en ligne)
Christophe Courau, Nathalie Moreau et Francine Pigelet-Lambert, Vosges, Paris, Hachette, coll. « Guide évasion », , 302 p. (ISBN978-2-01-240495-3)
Isabelle Chave (dir.), Vosges, terre de tourisme : du siècle de Montaigne à nos jours, 1500-2000 : catalogue de l'exposition présentée du 17 novembre 2010 au 19 février 2011, aux Archives départementales des Vosges à Épinal, à la Maison natale de Jeanne d'Arc à Domrémy-la-Pucelle, au Relais des roches, col de La Schlucht, Stosswihr, Conseil général-Vosges, Épinal, 2010, 187 p. (ISBN978-2-86088-075-6)
Isabelle Chave et Marie-Astrid Zang (dir.), Vosges, terre de tourisme : du siècle de Montaigne à nos jours, 1500-2000 : actes du colloque tenu à Épinal les 10 et 11 mai 2011, Conseil général-Vosges, Épinal, 2012, 152 p. (ISBN978-2-86088-083-1) (fait suite à l'exposition éponyme)
Damien Parmentier, Vosges, art de vivre et création, Éditions du Chêne, Paris, 2014, 184 p. (ISBN978-2-8123-1112-3)
Évaluation du tourisme dans les Vosges et prospective
Les chiffres clés du tourisme dans le Grand Est, Observatoire régional du tourisme d’Alsace, Observatoire régional du tourisme de Champagne-Ardenne et Observatoire lorrain du Tourisme, 2017, 32 p.
Isabelle Chave et Marie-Astrid Zang (dir.), Vosges, terre de tourisme : du siècle de Montaigne à nos jours, 1500-2000 : actes du colloque tenu à Épinal les 10 et 11 mai 2011, Conseil général-Vosges, .
↑« La famille, avenir du tourisme vosgien », in Vosges Matin, 19 octobre 2014, p. 1 ; 3.
↑Rapport d’activité 2013 des services du Conseil général des Vosges : Accompagner le développement du territoire, p. 38 à 59 ; Diversifier l’offre culturelle, p. 85 à 90, Direction Vosgienne de l’Organisation, du Contrôle, de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques Publiques.
↑Joachim Camerarius, « Hendécasyllabes », dans Voyages anciens et modernes dans les Vosges. Promenades, descriptions, souvenirs, lettres, etc. 1500-1870, Louis Jouve, Épinal, Vve Durand et fils, 1881, p. 3-7.
↑Le texte du Journal de Voyage en Italie, établi par Albert Thibaudet et Maurice Rat, est édité dans les Œuvres complètes de Montaigne, Bibliothèque de la Pléiade, 1999 (p. 1119-1127 pour le parcours vosgien).
↑« Voltaire dans les Vosges », dans Voyages anciens et modernes dans les Vosges..., p. 45-60.
↑dom Thierri Ruinart, Voyage littéraire en Alsace et en Lorraine(en latin), dans Œuvres posthumes de dom Jean Mabillon, 3 vol., 1724. Il a été publié en français par l'abbé Marchal sous le titre Recueils de documents sur l'histoire de Lorraine, 1862.
↑« Voltaire dans les Vosges », dans Voyages anciens et modernes dans les Vosges, p. 45-60.
↑Dom Pierre Tailly, Lettres vosgiennes, ou Lettres écrites de Plombières par M. le Chevalier de *** à Mme la Marquise de *** en Bretagne, Liège, J.-F. Bassompierre/Neufchâteau, Vve Monnoyer, 1789.
↑M. de Sivry, Journal des observations minéralogiques, faites dans une partie des Vosges et de l'Alsace, Nancy, Haener, 1782
↑Docteur Sibille, Épinal, centre des excursions dans les Vosges, son origine, ses promenades, éd. Syndicat d'initiative, Épinal, 1909.
↑J. Cordier, Fraize et ses environs : un coin des Vosges, Saint-Dié, A. Weick, .
↑Fendrich, R. Auscher, Les sports de la neige, Hachette, .
↑Bulletin de l'Académie delphinale, Paul-Emile Bordeaux, Grenoble, 1929, p. 38.
↑Yves Morales, Une histoire culturelle des sports d'hiver : le Jura français des origines aux années 1930, Paris/Budapest/Kinshasa etc., L'Harmattan, , 391 p. (ISBN978-2-296-02545-5, lire en ligne), p. 325.
↑Concerts d’orgues dans les Vosges : liste indicatives des concerts sur la période 2005-2011, centrés sur l'orgue ou sur des activités musicales ayant lieu dans des sites dont il est fait mention dans le site « Vosges et Orgues ».
↑ abcde et fDamien Parmentier, « Le comité départemental du tourisme (1951-2011. 60 ans d'actions en faveur du tourisme vosgien », in Isabelle Chave (dir.), Vosges, terre de tourisme : du siècle de Montaigne à nos jours, 1500-2000, Conseil général-Vosges, Épinal, 2010, p. 95 (ISBN978-2-86088-075-6).