Fondée en 1949 en France, sous le nom "Union fédéraliste des communautés et régions européennes" avec pour premier secrétaire le BretonJoseph Martray, l'organisation prend en 1956 le nom "Union fédéraliste des communautés ethniques européennes"[2].
Sans en être le successeur officiel, elle continue les travaux du "Congrès des nationalités européennes" (1925-1939)[3] ayant eu pour revue le mensuel Nation und Staat.
La revue bimestrielle Europa Ethnica(de), dont elle s'est séparée depuis plus de 10 ans pour divergences, aurait repris la numérotation du mensuel marque de droite du Congrès des nationalités, Nation und Staat, publié de à [N 1].
40 membres observateurs (liste ci-dessous à compléter, membres observateurs en italique[4]).
Au total, il y a parmi les 44 organisations membres titulaires 12 associations de minorités allemandes d'Europe centrale, orientale et de l'ex-Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), et 6 associations de minorités non allemandes (Frisons, Danois, Polonais, Roms, Sorabes) en Allemagne et 2 en Autriche (Croates, Slovènes). Les deux autres pays comptant un nombre important d'organisations membres sont la Hongrie (Roumains, Allemands, Slovaques et Croates) et la Russie (Allemands, Balkars, Karachaïs, Grecs).
Aucun des principaux partis régionalistes français (de centre-droit et de centre-gauche), regroupés au sein de la fédération Régions et peuples solidaires et de l'Alliance libre européenne, n'adhère, comme membre effectif ou observateur, à l'UFCE.
Tirant les leçons du passé, elle n'accepte en son sein que les organisations ayant renoncé au terrorisme ou au séparatisme[7].
La FUEV affirme que l'appartenance à une minorité relève de la volonté individuelle[8]. Selon une note de 1961 du ministère allemand des Affaires étrangères, elle crée des tensions ethniques là où aucune différence n'existait auparavant[9][réf. à confirmer].
Selon Lionel Boissou[Qui ?], la F.U.E.V. aurait rédigé et proposé le Projet de Charte européenne des langues minoritaires adoptée par le Conseil de l'Europe, dans l'optique d'imposer une Europe régionalisée sur base ethnique[10].
Elle plaide également pour la mise en place de citoyennetés régionales (Michel Ebner, député européen du PPE au congrès UFCE 2003)[11].
Financement
Elle est financée essentiellement par les cotisations de ses membres et avec l'aide de plusieurs organismes ou gouvernements : le ministère allemand de l'Intérieur, divers Lander d'Allemagne et d'Autriche, la région Trentin-Haut-Adige, et pour une cotisation de principe par la fondation Hermann Niermann(de), créée en 1977 à Düsseldorf dans un but ethniciste[12] et qui finance également de nombreuses autres organisations ayant les mêmes buts[13].
Notes et références
Notes
↑dernier numéro en 1944, no 17 ; premier numéro de Europa ethnica en 1961, no 18. En 1999, Europa ethnica porte la mention 56e année (éditée depuis 1961, soit la 39e années ; plus les 17 ans de 1927 à 1944
Références
↑Liste de ces membres sur le site du Conseil de l'Europe [1]. Consulté le 29 janvier 2007
↑UFEV. Qui est-on ?(sic) [2]. Consulté le 29 janvier, notamment le passage « Elle poursuit cet objectif en recourant à des moyens pacifiques. Elle intervient énergiquement contre le séparatisme et tout décalage violent de frontière ».
↑ "We underline the principe according to which declared membership of a national minority is a matter of individual freedom". Charter for the autochtonous national minorities in Europa, Bautzen, 2006, page 7
↑Walter von Goldendach, Hans-Rüdiger Minow. Am Kälberstrick. En ligne [3]. Consulté le 29 janvier 2007
↑D'après le compte-rendu de l'article de Lionel Boissou. Vers un nouvel ordre « ethnique » ?, paru dans la revue Humanisme, no 232-233 mars 1997, p. 107, compte-rendu publié par le site Anthropologie en ligne [4]
↑Pierre Hillard. « La constitution européenne officialise le fait ethnique », entretien cité