L'U-852 prend la route pour l'océan Indien afin de rejoindre la « meute de loups gris », du nom de « Monsun », qui opère dans ce secteur. Au cours du trajet, il est attaqué le dans la mer d'Arabie à l'est des côtes de la Somalie, à la position géographique de 9° 32′ N, 50° 59′ E, par un bombardier britannique Vickers Wellington de l'escadrille Sqdn 8 qui lui lance des charges de profondeur. Endommagé, se voyant perdu, l'U-852 se dirige vers les côtes somaliennes quand il s'échoue sur un récif de corail pendant une seconde attaque de six bombardiers Vickers Wellington de l'escadrille Sqdn 621. L'U-852 est sabordé puis détruit le lendemain.
Les différentes attaques ont causé la mort de sept membres d'équipage. Les 59 survivants, dont le KapitänleutnantHeinz-Wilhelm Eck sont faits prisonniers. Heinz-Wilhelm Eck, avec deux autres membres d'équipage, est exécuté après la guerre ; il est le seul commandant de sous-marin à être jugé pour crimes de guerre, deux autres sont jugés également coupables et internés[1]. Les faits reprochés à ces hommes sont d'avoir participé ou d'avoir ordonné le mitraillage des survivants du cargo grec SS Peleus pour effacer toutes traces de leur attaque. Trente-cinq membres de l'équipage du Peleus sont tués, seuls cinq survivent à ce massacre et, au moment de leur sauvetage, trois sont encore en vie.
Pendant la capture de l'équipage du sous-marin, les forces alliées mettent la main sur un exemplaire en parfait état d'un autogire planeur tracté Bergeronnette, révélant l'existence d'un tel appareil d'observation aérienne embarqué. Impressionné par sa simplicité et par sa facilité à se plier et se déplier pour le transport dans un U-Boot, les Alliés entreprennent rapidement des essais.